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Canal de Suez

Publié le 16/05/2020

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« 1 / 2 Ji 3 mars 1965 Série No 33 Fiche N• 389 Canal de Suez 1.

L'idée de joindre la Méditerranée à la mer Rouge a hanté les Egyptiens depuis la plus haute antiquité.

Dans ce pays où toute la circulation se faisait par voie d'eau, un canal fut creusé au temps du pharaon Néchao (609 av.

J.-C.) entre le Nil et les lacs Amers, lesquels communiquaient alors avec la mer Rouge.

A différentes époques de l'histoire égyptienne, de semblables canaux ont été établis, sous les Perses, sous les Romains, au début de l'occupation arabe.

Cependant, le projet de canal direct entre la Méditerranée et la mer Rouge ne fut vraiment envisagé qu'à l'époque moderne.

Leibniz, Bonaparte et les Saint-Simoniens, entre autres, y songèrent.

Mais il fut long­ temps freiné par une erreur de calcul attribuant une notable différence de niveau entre les deux mers.

2.

Réalisé non sans peine, par une société qu'avait mise sur pied Ferdinand de Lesseps en 1858, grâce à l'amitié agissante de Saïd Jer pour ce vice-consul de France à Alexandrie, le canal de Suez fut construit de 1859 à 1869.

Le Gouvernement britan­ nique et la Porte ne cessèrent de lui susciter des difficultés jusqu'au moment (1875) où la déconfiture financière du fastueux et prodigue khédive lsmaïl le contraignit à vendre à l'Angleterre ses 176 602 actions.

La Compagnie universelle du canal maritime de Suez était devenue déjà une excellente affaire financière.

3.

Elle obtint, par la Convention de Constantinople de 1888, un statut international et sa puissance ne cessa de croître jusqu'à constituer en Egypte un véritable Etat dans l'Etat.

Sa prospérité suscitait une grande amertume chez les Egyptiens, qui ne reçurent rien de la Compagnie entre 1880 et 1936 (le khédive avait vendu ses 15 Ofo des bénéfices de la société au Crédit foncier), puis 300 000 livres égyptiennes par an jusqu'en 1949, ensuite 7 Ofo des bénéfices jusqu'en 1955, et enfin 15 Ofo.

Aussi la natio­ nalisation de la Compagnie de Suez, le 26 juillet 1956, leur parut-elle une juste récupération.

4.

Le canal, géré par des techniciens étrangers, surtout français, ne pourrait pas fonctionner sans eux, prétendaient-ils superbement.

En réalité, l'Organisme du canal de Suez mis en place par le Gouvernement égyptien pour remplacer la Compagnie après l'attaque franco-britannique, assure parfaitement le fonctionnement du canal et a entrepris avec succès de grands travaux d'élargissement et d'approfondissement (exécution du «projet Nasser»).

5.

Le canal de Suez a aujourd'hui 173 km.

de long, 60 m.

de large en moyenne et 14 m.

de profondeur.

Les navires le franchissent en quinze heures environ.

La circula­ tion y est à sens unique, sauf dans certaines sections assez courtes.

Des «gares» sont aménagées pour le croisement des navires.

Le canal, qui réduit les distances maritimes de 17 à 59 Ofo absorbe actuellement plus de 18 000 navires transportant 180 millions de tonnes de marchandises par an (les chiffres pour 1955, dernière année de la défunte compagnie, étaient 14 666 navires et 107 508 000 tonnes de marchandises).

6.

Les droits de péage perçus par l'Organisme du canal de Suez constituent un apport considérable à l'économie égyptienne.

Ils étaient de 32 233 000 livres en 1955.

Ils ont été de 77 089 876 livres en 1964.

En dépit de la dépréciation monétaire, ces chiffres illustrent le succès du nouvel organisme. 2 / 2. »

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