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Camillo Benso, comte de Cavour

Publié le 16/05/2020

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« Camillo Benso, comte de Cavour 1810-1861 Vers 1650, l'Italie était une mosaïqué de pe­ tits Etats, dont un seul pouvait mener les au­ tres vers l'unité.

C'était le Piémont, qui ne se trouvait pas sous domination étrangère, comme c'était le cas de la Lombardie- Véné­ tie ..

Il y existait également certaines libertés que Naples ne possédait pas.

Le pouvoir ty­ rannique que les Bourbons exerçaient à Na­ ples était appelé "la négation de Dieu érigée en système de gouvernement".

La maison de Savoie , qui englobait alors le Piémont et venait d'abandonner le royaume de Sardaigne , était une monarchie constitu­ tionnelle.

Ce Piémont peut s'enorgueillir d'a­ voir donné le jour à un homme aussi remar­ quable que le comte de Cavour.

Cavour était célèbre pour son sang-froid, mais il pouvait également manifester des si­ gnes de violence .

Son indiscipline à l' Acadé­ mie militaire avait été une cause de soucis pour son aristocratique famille.

Cavour dé­ buta dans la politique dès 1847 par son entrée dans le mouvement national et libéral du Ri­ sorgimento .

Cette année-là, le Piémont tenta de délivrer la Lombardie de la domination autrichienne, mais la tentative échoua.

Après que Cavour eut été pendant deux ans mem­ bre du parlement, il prit place au gouverne­ ment en tant que ministre de l'Agriculture.

Il oeuvra à la réalisation d'une coalition de mo- Ci-de ssous: Uar ibaldi rencontre le roi Victor-Emmanuel II.

Tout comme Garibaldi , Cavour croyait fermem e nt en une Italie unie.

Il était devenu un politicien habile, en étudiant soigneusement la dé­ mocratie en Angleterre et en Fran ce .

dérés , pour contrebalancer l'influence de la gauche et de la droite.

En 1852, le roi Victor­ Emmanuel II demanda à Cavour de former un gouvernement.

Cavour, en tant que Pte­ mi er ministre, stimula le développement de l'industrie piémontaise, la réalisation de che­ mins de fer et le libre-échimge.

Il fit égale­ ment des réformes libérales, qui diminuèrent considérablement la puissance de l'Eglise .

· Cavour comprit que, pour se débarrasser du joug autrichien et pour réalis.er l'unification de l'Italie, il lui fallait l'aide d'une grande puissance.

En 1855, il envoya des troupes piémontaises pour assister la France et l'An­ gleterre dans la guerre de Crimée.

Lors du congrès de Paris, qui suivit, Cavour posa la "question .

italienne".

Mais les nations occi­ dentales n'étaient pas disposées à entrepren­ dre une action contre ce pays, malgré leurs sentiments anti-autrichiens.

Cavour essaya une méthode plus raffinée: persuader Napoléon III.

Il éblouit l'empe­ reur, en lui faisant miroiter une Italie domi­ née par la France, après le départ des Autri­ chiens, mais il se garda bien de dévoiler ses plans d'une Italie forte et unifiée, indépen­ dante de la France.

Napoléon III se laissa convaincre et, en 1859, lors d'une entrevue secrète avec Cavour, il se déclara prêt à donner une aide militaire au Piémont.

Cavour renforça l'armée piémontaise , et donna l'ordre à Garibaldi de réunir et d'en­ traîner une armée de volontaires originaires de toute 1 'Italie, y · compris des territoires soumis à l'Autriche.

C'était suffisant pour que 1' Autriche déclarât la guerre au Piémont.

Les troupes françaises franchirent les Alpes.

La guerre ne dura que deux mois.

La France et le Piémont remportèrent des victoires im­ portantes dans le nord.

Dans d'autres ré-. »

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