Cameroun (2004-2005): Nouveau plébiscite pour Biya
Publié le 13/09/2020
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Sur le plan interne, l’année 2004-2005 a été marquée par la réélection sans surprise de Paul Biya (au
pouvoir depuis 1982) au scrutin présidentiel du 11 octobre 2004 (70 ,92 % des suffrages pour une
participation de 82,83 %), devant une opposition fragmentée et en pa nne de programme.
L’électeur
semblait avoir opté pour un vote d’assurance, plutôt que pour l e « saut dans l’inconnu » qu’aurait pu
représenter l’alternance.
Le président de la République, qui plaçait ce nouveau septennat sous le sceau
des « grandes ambitions », a invité opposition et majorité à « unir [leurs] efforts pour participer à la
construction du pays ».
Cette perspective sera contredite par la form ation, le 8 décembre 2004, d’un
gouvernement dominé par le parti au pouvoir, le Rassemblement démo cratique du peuple camerounais
(RDPC) et ses alliés traditionnels, l’Union des populations du C ameroun (UPC/K) et l’Union nationale pour
la démocratie et le progrès (UNDP).
Dirigée par Ephraïm Inoni, ancien secrétaire général adjo int de la Présidence – originaire du Sud-Ouest
comme son prédécesseur – et caractérisée par l’atomisa tion des compétences ministérielles (59 ministres
et secrétaires d’État), la nouvelle équipe gouvernementale devait s’atteler à renouer les relations avec le
FMI, en sommeil depuis août 2004 en raison de « nombreux dérapa ges dans la gestion des finances
publiques et la communication d’informations erronées » constat és par l’institution de Bretton Woods ;
une situation qui bloquait l’annulation de la moitié de la dette e xtérieure du Cameroun et éloignait encore
l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative en faveur d es pays pauvres très endettés (PPTE).
Cet enjeu
s’inscrivait dans un contexte économique et social morose : croiss ance de 4,3 % et inflation de 0,3 % en
2004, crise énergétique, difficultés de paiement des contractue ls et vacataires de l’administration, perte
des avoirs des épargnants de la Caisse d’épargne postale, grè ve des chauffeurs de taxi, manifestations
des consommateurs...
Comme premières mesures correctives, le gouvernement a fait voter une loi de Finances interrompant la
« pause fiscale » jusqu’alors observée, décidé la scis sion/liquidation de la compagnie aérienne nationale
(Camair), lourdement déficitaire, et la relance de la privatisation de la compagnie nationale de
télécommunications (Camtel), tenté enfin de rationaliser les effectifs de la fonction publique par la chasse
aux fonctionnaires « fictifs » et aux promotions irrégulière s.
Les pouvoirs publics comptaient sur cette
mobilisation financière pour parvenir à la conclusion d’un nouv eau programme économique triennal
appuyé par une Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance avec le FMI.
Au plan diplomatique, l’actualité a été dominée par les e fforts du président de la République pour
parvenir, avec le concours du secrétaire général de l’ONU, K ofi Annan, à une application intégrale du
jugement de la CIJ (Cour internationale de justice de La Haye) dans le contentieux frontalier opposant le
Cameroun au Nigéria au sujet de la presqu’île de Bakassi..
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