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Cameroun.

Publié le 07/12/2021

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Cameroun. République de l'Afrique centrale. La Constitution
proclamée en 1972 a été amendée à plusieurs reprises. Il existe
une Assemblée nationale (180 membres élus pour cinq ans). En
1990, les partis d'opposition ont été légalisés et, en 1991, le
poste de Premier ministre a été rétabli.

Géographie.
Du golfe de Guinée au lac Tchad, le Cameroun s'étend sur des ensembles naturels variés.
Le haut plateau de l'Adamaoua, d'une altitude de 900 à 1 600 m, occupe le centre du
pays. Puis les altitudes diminuent. Au nord, la plaine de la Bénoué, affluent du Niger, s'incline
vers la cuvette tchadienne ; au sud, de vastes plateaux sont bordés par des plaines
littorales. Les monts Mandara, au nord-ouest, ainsi que les plateaux Bamiléké, Bamoun et
les monts Cameroun, au sud-ouest, sont des alignements volcaniques qui donnent les
reliefs les plus vigoureux. Très arrosé, le Sud est le domaine de la forêt. La savane domine
ailleurs, mais le Nord est sahélien et steppique.
La population, qui est très inégalement répartie, avec des densités fortes au sud-ouest
et dans les monts Mandara, présente une grande diversité ethnique. Au nord, on trouve
des Arabes Choas, des Peuls islamisés et des groupes Kirdis (« païens «). Au sud-ouest,
les Bamilékés sont réputés pour leur dynamisme. Au sud sont établis les Basas, les Fangs,
les Doualas... La juxtaposition d'un vaste Cameroun francophone et d'un extrême sudouest anglophone renforce cette diversité.
Les produits agricoles varient selon la latitude : mil, sorgho et coton au nord ; manioc,
maïs et banane plantain au sud. Les régions bien peuplées pratiquent une agriculture
vivrière intensive. L'élevage bovin est important au nord. Le climat et les facilités d'accès
aux ports ont permis l'agriculture de plantation au sud : café et cacao, malgré une chute
de la production en volume depuis les années quatre-vingt, jouent un rôle majeur dans
l'économie ; banane, de plus en plus exportée, palmistes, hévéas.
Le sud du Cameroun, qui est la région la plus riche, est aussi la plus urbanisée, avec la
capitale, Yaoundé, mais aussi Douala, port et ville la plus peuplée du pays. C'est également
dans cette région que le pétrole est exploité (la production décline, mais la prospection se
poursuit) et que sont implantées les principales industries (aluminium à Édéa,
agroalimentaire et chimie, industrie du bois). Une voie ferrée relie Douala à Yaoundé et à
Ngaoundéré. La diversité du pays, « résumé de l'Afrique «, devrait permettre le
développement du tourisme, mais pose des problèmes d'équilibre régional.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
Cameroun - les reliefs du Cameroun septentrional, page 827, volume 2
Cameroun - paysage rural dans le nord du pays, page 828, volume 2
Cameroun - installations portuaires à Douala, page 828, volume 2
Peuls, page 3833, volume 7
Yaoundé, page 5636, volume 10
agriculture - agriculture en Afrique, page 101, volume 1

Histoire.
Découvert par le Portugais Fernando Póo, le territoire attira, aux XVIIe et XVIIIe siècles,
négriers et négociants. Les Doualas, commerçants-pêcheurs à l'organisation originale,
s'installèrent au XVIIe siècle au débouché des « Rivières de l'huile «, afin de négocier l'huile
de palme. Parallèlement cohabitaient plusieurs peuples, parmi lesquels : les Bamouns,
organisés en royaumes indépendants à partir des XVIe et XVIIe siècles ; les Bamilékés,
regroupés en chefferies montagnardes ; les Bétis et les Fangs, formant des sociétés sans
pouvoir central. Des traités signés avec les Britanniques en 1840-1842 abolirent la traite
négrière, et le commerce de l'huile atteignit son apogée au XIXe siècle.
Les Allemands établirent un protectorat en 1884 ; en 1911, la partie orientale,
contrôlée par la France, leur fut cédée contre l'assurance d'avoir le champ libre au Maroc.
L'Allemagne contribua à la mise en place d'une économie de plantation. Occupé par les
Alliés en 1916, le pays fut divisé entre la France et la Grande-Bretagne, sous mandat de la
SDN, puis de l'ONU. Dans la partie française, le D r J amot mit au point la thérapie de la
maladie du sommeil dans les années trente.
Face à la répression coloniale, dont un épisode marquant est la fusillade de Douala, lors
de la grève générale de 1945, la tension monta. La seule insurrection populaire durable des
territoires français eut lieu au Cameroun, en pays bamiléké et bassa. L'Union des
populations camerounaises (UPC), fondée en 1948 par Um Nyobé, mena une guérilla
après 1955. Nyobé fut exécuté en 1958. Cette même année, le Cameroun français
obtenait l'autonomie, puis, en 1960, devenait un État indépendant appelé République du
Cameroun. Le Cameroun britannique, après le référendum de 1961, se scinda entre le
Nigeria et la République du Cameroun. C'est alors que se constitua la République fédérale
du Cameroun, comprenant deux États autonomes. En 1972, sur proposition du président
Ahmadou Ahidjo, une nouvelle Constitution, adoptée par référendum, fit du Cameroun un
État unitaire sous le nom de République unie du Cameroun. En novembre 1982, Ahmadou
Ahidjo, qui avait assumé la présidence depuis l'indépendance, renonça à ses fonctions. Le
Premier ministre, Paul Biya, lui a succédé à la présidence de la République et, à la faveur
d'élections pluralistes, pour la première fois en 1992, a été reconduit dans ses fonctions.
Une Union pour le changement regroupe dix partis d'opposition.
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Les corrélats
Adamaoua
Afrique
Ahidjo Ahmadou
Bamilékés
bantou
Biya Paul
Douala
Les médias
Cameroun - carte physique
Cameroun - tableau en bref
Cameroun - tableau en chiffres
Afrique - carte politique
Les livres
cauris, page 905, volume 2
rites - cérémonie funéraire, au Cameroun, page 4401, volume 8
costumes - chef bamiléké de Bafoussam (Cameroun), page 1290, volume 3

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