CAMBON, Joseph (1756-1820)

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : CAMBON, Joseph (1756-1820) Homme politique, il est un des membres du premier Comité de Salut public en 1793. Ce document contient 36 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

Homme politique français. D'origine protestante, ce commerçant fut élu député de l'Hérault à la Législative et s'affirma tout de suite un fougueux républicain puis siégea à la Convention et vota la mort de Louis XVI. Il présida plusieurs fois la Convention et fit partie du Comité de salut public dès avr. 1793. Président du Comité des finances (1793/95), il fut un véritable ministre des Finances et institua le grand-livre de la dette publique (24 août 1793). Accusé le 8-Thermidor par Robespierre, il contribua à sa chute, mais brouillé bientôt avec Tallien et ses amis, il fut impliqué dans la conspiration du 1erPrairial. Rentré à Montpellier, il se retira de la vie politique jusqu'aux Cent-Jours, où il fut membre de la Chambre des représentants. Banni par la Restauration comme régicide, il finit ses jours exilé à Bruxelles.

CAMBON, Joseph (Montpellier, 1756-Saint-Josse-ten-Noode, 1 820). Homme politique français. Lors de la Révolution française, il tenta en vain d'enrayer l'inflation due à l'accroissement du nombre des assignats, entraînant leur dépréciation. Député à l'Assemblée législative, il rallia les montagnards sous la Convention et devint, jusqu'en 1795, président du Comité des finances. Il ne put empêcher l'aggravation de l'inflation et créa le Grand Livre de la dette publique (24 août 1793), par lequel la Convention honorait les dettes de l'Ancien Régime avec celles que la Révolution avait contractées. Hostile à Robespierre, il contribua à sa chute le 9 Thermidor (27 juillet 1794), mais fut néanmoins poursuivi sous la Convention thermidorienne. Amnistié, il fut proscrit comme régicide en 1815 et finit ses jours en exil en Belgique.