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Burundi (1991-1992)

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/3/450507.txt[13/09/2020 02:24:44] La démocratisation du régime décidée par le chef de l'Éta t, le major Pierre Buyoya, au lendemain des affrontements interethniques d'août 1988 - qui avaient opposé des groupes tutsi (majoritaire) et hutu (15% de la population) - et patronnée par l'ex-parti unique, l'UPRO NA (Union pour le progrès national), s'est poursuivie par une voie consensuelle.

Elle a débouché sur l' adoption par référendum le 9 mars 1992 (90% de "oui") d'une Constitution de type parlementaire présidentie lle garantissant un État de droit, et sur l'apparition d'un multipartisme en mai 1992.

L'évolution politiqu e a été accompagnée de mesures favorisant la réconciliation nationale: la poursuite du rééquil ibrage ethnique dans l'appareil d'État, la réintégration des anciens réfugiés dans les pays voisins, la suppression de la Cour de sûreté de l'État et la création d'un Conseil national de sécurité, la libéralisatio n de la presse et, enfin, la mise en place de nouvelles orientations et procédures plus rigoureuses de gestion budg étaire.

Le succès d'un tel projet est allé à l'encontre des courants ex trémistes, tant tutsi que hutu, dont les projets politiques ont paru compromis.

Il en est résulté, de la pa rt du Palipehutu (Parti pour la libération du peuple hutu), composé de réfugiés et d'exilés ainsi que de certains militaires, des tentatives de déstabilisation: des actions armées, en novembre 1991, donnèren t lieu à des affrontements sanglants avec l'armée et se renouvelèrent en mai 1992 dans le nord-ouest du pays; une tentative avortée de coup d'État militaire en mars 1992 mit en cause l'ancien ministre des Affa ires étrangères.

Le troisième gouvernement du Premier ministre, Adrien Sibomana, charg é de gérer la transition jusqu'aux élections générales prévues en janvier 1993, s'est engagé dans une politique économique d'ajustement structurel.

L'action gouvernementale a par ailleurs dû compter, au pl an régional, avec le contentieux burundo-rwandais concernant les réfugiés respectifs des deux pays.. »

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