Burkina Faso (1999-2000): Marches contre l'impunité
Publié le 12/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Burkina Faso (1999-2000): Marches contre l'impunité. Ce document contient 742 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Burkina Faso 1999-2000
Marches contre l'impunité
Le gouvernement de Kadré Désiré Ouédraogo, reconduit comme Premier ministre le
11 janvier 1999, a dû affronter une très large contestation, après l'assassinat,
en décembre 1998, du journaliste Norbert Zongo, dans lequel le frère du
président Blaise Compaoré et des membres de sa garde personnelle étaient
suspectés d'avoir trempé.
Grèves, notamment dans le secteur scolaire, et
manifestations se sont succédé tout au long de l'année, occasionnant des heurts
violents avec la police, pour réclamer que la lumière soit faite sur cette
affaire.
Ni les tentatives du chef de l'État pour apaiser la crise (installation
d'une commission d'enquête en janvier, réforme de la garde présidentielle en mai
1999, création d'un "collège de sages" et arrestation de trois membres de la
garde rapprochée en juin), ni le remaniement gouvernemental du 12 octobre 1999
n'ont calmé l'émotion populaire.
Seuls les Verts et le Mouvement pour la
tolérance et le progrès (MTP) ont accepté d'entrer au gouvernement.
Les deux
commissions de "sortie de crise", créées en novembre 1999, ont été boycottées
par l'opposition, et les "marches contre l'impunité" ont culminé en décembre,
lorsque 30 000 manifestants ont commémoré l'anniversaire de la mort du
journaliste.
Malgré ces troubles, le Burkina Faso affichait au début de l'année 1999 plus de
6 % d'une croissance dynamisée par la bonne production céréalière (+ 11 %, avec
un excédent de 340 000 tonnes), et l'accroissement de la production cotonnière.
Il a reçu en mars 1999 un satisfecit du FMI, qui constatait le bon déroulement
du programme d'ajustement structurel de l'économie en cours (1996-2000), à
travers notamment le développement rapide du programme de privatisation des
sociétés d'État et la réduction des dépenses publiques.
Le pays a eu à faire
face, début novembre 1999, à un afflux de ressortissants burkinabés fuyant la
Côte-d'Ivoire, à la suite d'un conflit foncier dans la région de Tabou.
Ouagadougou a lancé un appel pour obtenir une aide d'urgence de 1,5 milliard
FCFA destinée à assurer l'accueil de ces milliers de réfugiés.
Le président Compaoré, alors président de l'Organisation de l'unité africaine
(OUA), s'est rendu en mai 1999, dans le cadre de ces fonctions, dans la Corne de
l'Afrique et a ouvert à Ouagadougou, du 28 juin au 2 juillet 1999, la 26e
session de la Conférence islamique des ministres des Affaires étrangères
(CIMAE).
La capitale burkinabé a aussi accueilli à partir du 27 février 1999 le
Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco), qui a fêté son
trentième anniversaire..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Burkina Faso (1999-2000) Marches contre l'impunité
- Burkina Faso (2000-2001): Crise morale et difficultés sociales
- Burkina Faso (2000-2001) Crise morale et difficultés sociales
- Burkina Faso (1998-1999): Le pouvoir soupçonné de meurtre politique
- Burkina Faso (1998-1999) Le pouvoir soupçonné de meurtre politique