Bulgarie (1990-1991)
Publié le 12/09/2020
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Bulgarie 1990-1991
La Bulgarie a connu sa plus grave crise économique depuis l'après-guerre alors
que les institutions démocratiques ont commencé à se consolider, avec, le 2 août
1990, l'élection à la présidence de Jelio Jelev (Union des forces démocratiques,
UFD) et avec la nomination comme Premier ministre de Dimitar Popov (sans parti).
L'hiver 1990-1991 a été marqué par des pénuries alimentaires, des coupures
d'électricité et par un rationnement de l'essence.
A cela, trois raisons au
moins: la réduction des livraisons de brut soviétique à partir de juillet 1990,
les conséquences de l'embargo économique sur l'Irak auquel la Bulgarie s'est
jointe - après l'invasion par ce pays du Koweït le 2 août 1990 -, et la
désorganisation de l'économie.
En février 1991, les prix des produits
alimentaires ont été multipliés de cinq à sept fois et les taux d'intérêt ont
été relevés de 15% à 45%.
Le 15 mars 1991, le FMI a accordé un prêt de 503
millions de dollars.
Mais le pays, qui a décrété un moratoire pour le
remboursement de sa dette extérieure (11 milliards de dollars), n'a pu obtenir
d'autres crédits et s'est enfoncé dans la récession.
Le 12 juillet 1991, le Parlement a adopté une nouvelle Constitution qui fait de
la Bulgarie une république parlementaire.
Mais une centaine de députés de
l'opposition ont boycotté le scrutin, déniant le droit à l'Assemblée, dominée
par les communistes, de voter la Constitution.
A l'approche des élections
législatives et municipales du 29 septembre 1991, l'atmosphère politique
connaissait un regain de tension.
Le 26 août 1990, des manifestants anticommunistes ont mis à sac le siège du PSB
(Parti socialiste bulgare, ex-communiste) à Sofia.
Le 29 novembre, le Premier
ministre issu du PSB, Andrei Loukanov, a démissionné après quatre jours de grève
générale.
Le 20 décembre, l'UFD est entrée dans le gouvernement Popov et le 3
janvier 1991, les forces politiques ont signé un accord sur "une transition
pacifique".
Au plan international, le président J.
Jelev a plaidé à l'étranger pour une aide
occidentale.
En octobre 1990, la Bulgarie a obtenu la clause de la nation la
plus favorisée.
Son objectif ultime est demeuré l'adhésion à la CEE.
Les relations avec la Turquie se sont améliorées mais la question de la minorité
turque est restée brûlante.
En novembre 1990, le vote d'une loi autorisant les
Turcs à reprendre leurs noms, qu'ils avaient dû changer durant la campagne de
"bulgarisation" menée par l'ancien régime de Todor Jivkov, a provoqué des
manifestations nationalistes.
Une seconde vague a suivi en mars 1991, pour
protester contre la décision d'introduire des cours optionnels de turc à l'école
à partir de septembre 1991..
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