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Brise Marine - Stéphane Mallarmé - Explication linéaire

Publié le 29/06/2021

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« BRISE MARINE Introduction : Stéphane Mallarmé est un poète français du XIXème siècle, admirateur de Baudelaire et d’Edgar Poe, et souvent associé au mouvement du symbolisme.

C’est entre 1863 et 1866 qu’il publie l’essentiel des poèmes qui le rendront célèbre, dont Brise Marine.

Ce poème reprend un thème assez fréquent en poésie, le désir de fuir, mais traité ici de manière très originale puisque Mallarmé ne parle pas seulement de l’attrait de l’exotisme, mais de tout ce qui ne le retiendra pas.

[Lecture ] Nous nous demanderons en quoi le voyage est une métaphore de l’écriture poétique.

Structure du texte : Ce poème est composé de seize alexandrins regroupés en une unique strophe, et suit la structure suivante : – Constat de l ’ennui (v.

1) – Désir de fuir, avec énumération de tout ce qui ne retiendra pas le poète (v.

2 -8) – Le voyage, l’exotisme, la navigation (v.

9 -16) Les raisons du départ : Constat de l’ennui (v.

1) Expression d’un sentiment de tristesse, accentué par l’ interjection « hélas ! », mise en valeur à la césure (fin 1 er hémistiche) + seul dissyllabe (les autres mots sont des monosyllabes).

La personnification « la chaire est triste » marque un désintérêt, une lassitude, de la sensualité, du domaine du sensible. « est » → présent de vérité générale/gnomique.

Forme hyperbolique « tous les livres » + emploi passé composé → referme tout espoir.

1ere personne du singulier employée pour désigner directement Mallarmé ( = présence de la figura du poète → lyrisme).

Express ion d’un désir de fuite (v.

2 -8) vers 2 -3 : trois phrases exclamatives de plus en plus longues, avec finalement un enjambement entre le vers 2 et 3 → imitation d’un voyage, d’un vol d’oiseau idéal.

« oiseaux » seul mot qui ne soit pas monosyllabe → le poète établit une relation entre lui et les oiseaux ( cf. « Un Albatros » de Baudelaire).

Exclamations → charge lyrique, expressions de sentiments forts.

« sens » placé à la césure, verbe de la perception sensuelle.

v.

4 -8 : surabondance de négations, restric tives, semi -restrictives (hypotaxe).

Assonances (voyelles fermées en /é/) → pas d’inspiration.

« reflétés par les yeux » v.

4 : métaphore de Mallarmé, mise en abyme poétique → le poète essaye de rendre comte de sa conception du monde en restituant les impressions/ sensations que la réalité lui donne avec son art poétique.

« ce cœur » v.

5 : métonymie/métaphore, désigne le poète, nouvelle mise en abyme, Mallarmé essaye de s’échapper de lui -même en utilisant son art poétique.

v.

6 « Ô n uit ! » : profondeur donnée à la nuit, prière.

v.

6 -7 : champ lexical du vide « clarté déserté » ; « blancheur » ; « vide » → son entourage inhibe son inspiration.

v.

8 « la jeune femme allaitant son enfant » : ceux que l’on peut supposer être la femme et. »

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