L’allégorie d’une beauté hautaine L’allégorie d’une
Publié le 08/12/2021
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet :
L’allégorie d’une beauté hautaine
L’allégorie d’une. Ce document contient 1776 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Echange
L’allégorie d’une beauté hautaine
L’allégorie d’une belle femme
V1 : « je suis belle » → 1er personne féminin → femme qui parle d’elle en se vantant
V2 : « sein » → vocabulaire de la sensualité
V2/V6/V8/V14 : « sein » « cœur » « pleure » « ris » « yeux » → personnification → la beauté est représentée comme une personne vivante
V6 : « j’unis » → elle est harmonieuse
V14 : « mes yeux, mes larges yeux » → répétition → on insiste sur ses yeux et la grandeur de ses yeux
La vantardise et le mépris
V12 : « ces dociles amants » → périphrase pour désigner les poètes → les poètes sont amoureux de la beauté, et son servile. Elle les traite avec dédain
Sept occurrences de « je » → répétition/anaphore → elle ne parle que d’elle
V2 : « ô mortels ! » → apostrophe → elle s’adresse aux hommes, aux lecteurs de façon hautaine
Des allusions à d’autres poèmes : les images de la femme et du poète
V5/V6 : « cygne » → allusion au cygne, figure de l’exil, celui qui est loin, de la beauté avant de mourir, figure du poète qui chante → blancheur des cygnes : elle se rapproche à la mort, à la beauté
V2 : « mon sein où chacun s’est meurtri » → allusion au poème, métamorphose du vampire → avec son sein qui tue les hommes, elle est à la fois source des désirs, de la mort, de la fascination
V5 : « l’azur » → allusion à l’albatros, roi de l’azur → l’azur est liée à l’idéal, un idéal que l’on atteint pas
V5/V9 : « sphinx » « attitudes » → allusion au poème « les chats » → sphinx : rêve, majesté. Elle dit qu’elle est sphinx donc qu’elle est le rêve
Un idéal inaccessible
La perfection
V6 : métaphore avec trois mots sur la blancheur → image de pureté. Cœur de neige : pureté, froideur
V5 : comparaison → la beauté se compare à une figure de perfection
V7 : personnification → elle est fige, ne change pas. Elle ne vieilli pas dans le temps
V8 : parallélisme, antithèse → elle n’a pas de sentiments, elle est stoïque, insensible : inhumaine
V13 : « de purs miroirs » → métaphore → la beauté est le miroir de la poésie
V9/V10 : « mes grandes attitudes […] monuments » → liaison entre la beauté et les monuments par un verbe d’état → elle est une fierté écrasante, on se sent un peu petit
Versification du poème : poème sonnet, rimes embrassées puis croisées et enfin suivit → respect de toute les césures, sonnet français classique ET 1er quatrain → assonance en [è] → rappel harmonieux → le poème est très équilibré et harmonieux
La divinité
V6 : métaphore elle se lie à deux choses qui décente du ciel → elle est loin de chez elle quand elle est sur terre. Un peu comme un Dieu, elle vient du ciel
V2 : « ô mortel ! » → apostrophe → elle se considère comme une immortelle → déesse
V14 : beauté, clarté, éternité → référence trois attributs communs
+3Lecture analytique 2 :
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« La Beauté » p47
Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre,Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,Est fait pour inspirer au poète un amourEternel et muet ainsi que la matière.Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris ;J'unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes ;Je hais le mouvement qui déplace les lignes,Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.Les poètes, devant mes grandes attitudes,Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments,Consumeront leurs jours en d'austères études ;Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants,De purs miroirs qui font toutes choses plus belles :Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles !
Lecture analytique 2 :
L’impossibilité à atteindre = comme l’idéal
V5/V6 : « azur » « neige » « cygne » « sphinx » → champ lexical du ciel → elle est céleste, aérienne et inaccessible
V5 : « je trône dans l’azur » → métaphore → elle se compare à un roi, elle règne dans les cieux, elle est impérieuse
V9/V10 : « attitude » « grande » « air » « fier » → paronomase entre attitude et altitude → elle nous regarde d’en haut
V1 : « comme un rêve de pierre » → comparaison contradictoire → elle est l’idéal, inaccessible. Pierre = statue figé
Le travail du poète
La fascination de la beauté
V2 : liaison entre Héros et Tonatos. La beauté fascine mais tue = femme fatale
2 premiers quatrains : rime embrassé qui alterne le féminin (e) et le masculin (?) → réciprocité dans l’amour entre le poète et la beauté
V12 : « pour fasciner » → complément circonstanciel de but → la beauté cherche à envouter, subjuguer
V4 : « éternel » → le poète aime de façon eternel la beauté, Aveuglé, il l’aime sans se décourager, même si elle est inaccessible, il s’ouvre un peu au divin
V12 : « ces dociles amants » → périphrase qui désigne les poètes → amoureux fou de beauté, et ils sont soumis
Un travail difficile et douloureux
V1/V6 : « rêve de pierre »« cœur de neige » → métaphore → la beauté est insensible, difficile à aimer
V5 : « comme un sphinx incompris » → comparaison féminine et animal → la beauté est énigmatique et incomprise. Lien avec l’albatros : poète incompris. Beauté et poète se rejoignent, ils sont incompris
V3 : allitération en [r] et en [t]. Rime intérieur = homéotéleute → vers martelé, les sons sont durs, vers violant
Une définition de la poésie ?
V11 : « les poètes (…) consumeront leurs jour en d’austères études » →métaphore → les poètes vont user leur vie à s’attaquer à la beauté
V2/V3 : « mon sein (…) est fait pour inspirer au poète un amour » → image de la muse, double sens sur le mot inspirer → la femme le rend amoureux mais l’image de la muse le rend créatif
V4 : « un amour […] matière » → deux paradoxes et comparaison → le poète serai muet. Entre le poète et la beauté c’est impossible, irréalisable. Faire de la poésie parfaite est impossible
V13 : « de purs miroirs » → métaphore → réflexion entre le poète et la beauté. Faire de la poésie c’est essentiel et impossible
V13 « qui font toutes choses plus belles » → métaphore → la beauté va charmer, la poésie permet de rendre les choses plus belles
Versification du poème : sonnet français, classique, parfaitement harmonieux → poésie harmonieuse parfaite
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Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre,Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,Est fait pour inspirer au poète un amourEternel et muet ainsi que la matière.Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris ;J'unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes ;Je hais le mouvement qui déplace les lignes,Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.Les poètes, devant mes grandes attitudes,Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments,Consumeront leurs jours en d'austères études ;Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants,De purs miroirs qui font toutes choses plus belles :Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles !
L’allégorie d’une beauté hautaine
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L’allégorie d’une beauté hautaine
L’allégorie d’une belle femme
V1 : « je suis belle » → 1er personne féminin → femme qui parle d’elle en se vantant
V2 : « sein » → vocabulaire de la sensualité
V2/V6/V8/V14 : « sein » « cœur » « pleure » « ris » « yeux » → personnification → la beauté est représentée comme une personne vivante
V6 : « j’unis » → elle est harmonieuse
V14 : « mes yeux, mes larges yeux » → répétition → on insiste sur ses yeux et la grandeur de ses yeux
La vantardise et le mépris
V12 : « ces dociles amants » → périphrase pour désigner les poètes → les poètes sont amoureux de la beauté, et son servile. Elle les traite avec dédain
Sept occurrences de « je » → répétition/anaphore → elle ne parle que d’elle
V2 : « ô mortels ! » → apostrophe → elle s’adresse aux hommes, aux lecteurs de façon hautaine
Des allusions à d’autres poèmes : les images de la femme et du poète
V5/V6 : « cygne » → allusion au cygne, figure de l’exil, celui qui est loin, de la beauté avant de mourir, figure du poète qui chante → blancheur des cygnes : elle se rapproche à la mort, à la beauté
V2 : « mon sein où chacun s’est meurtri » → allusion au poème, métamorphose du vampire → avec son sein qui tue les hommes, elle est à la fois source des désirs, de la mort, de la fascination
V5 : « l’azur » → allusion à l’albatros, roi de l’azur → l’azur est liée à l’idéal, un idéal que l’on atteint pas
V5/V9 : « sphinx » « attitudes » → allusion au poème « les chats » → sphinx : rêve, majesté. Elle dit qu’elle est sphinx donc qu’elle est le rêve
Un idéal inaccessible
La perfection
V6 : métaphore avec trois mots sur la blancheur → image de pureté. Cœur de neige : pureté, froideur
V5 : comparaison → la beauté se compare à une figure de perfection
V7 : personnification → elle est fige, ne change pas. Elle ne vieilli pas dans le temps
V8 : parallélisme, antithèse → elle n’a pas de sentiments, elle est stoïque, insensible : inhumaine
V13 : « de purs miroirs » → métaphore → la beauté est le miroir de la poésie
V9/V10 : « mes grandes attitudes […] monuments » → liaison entre la beauté et les monuments par un verbe d’état → elle est une fierté écrasante, on se sent un peu petit
Versification du poème : poème sonnet, rimes embrassées puis croisées et enfin suivit → respect de toute les césures, sonnet français classique ET 1er quatrain → assonance en [è] → rappel harmonieux → le poème est très équilibré et harmonieux
La divinité
V6 : métaphore elle se lie à deux choses qui décente du ciel → elle est loin de chez elle quand elle est sur terre. Un peu comme un Dieu, elle vient du ciel
V2 : « ô mortel ! » → apostrophe → elle se considère comme une immortelle → déesse
V14 : beauté, clarté, éternité → référence trois attributs communs
+3Lecture analytique 2 :
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« La Beauté » p47
Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre,Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,Est fait pour inspirer au poète un amourEternel et muet ainsi que la matière.Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris ;J'unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes ;Je hais le mouvement qui déplace les lignes,Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.Les poètes, devant mes grandes attitudes,Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments,Consumeront leurs jours en d'austères études ;Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants,De purs miroirs qui font toutes choses plus belles :Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles !
Lecture analytique 2 :
L’impossibilité à atteindre = comme l’idéal
V5/V6 : « azur » « neige » « cygne » « sphinx » → champ lexical du ciel → elle est céleste, aérienne et inaccessible
V5 : « je trône dans l’azur » → métaphore → elle se compare à un roi, elle règne dans les cieux, elle est impérieuse
V9/V10 : « attitude » « grande » « air » « fier » → paronomase entre attitude et altitude → elle nous regarde d’en haut
V1 : « comme un rêve de pierre » → comparaison contradictoire → elle est l’idéal, inaccessible. Pierre = statue figé
Le travail du poète
La fascination de la beauté
V2 : liaison entre Héros et Tonatos. La beauté fascine mais tue = femme fatale
2 premiers quatrains : rime embrassé qui alterne le féminin (e) et le masculin (?) → réciprocité dans l’amour entre le poète et la beauté
V12 : « pour fasciner » → complément circonstanciel de but → la beauté cherche à envouter, subjuguer
V4 : « éternel » → le poète aime de façon eternel la beauté, Aveuglé, il l’aime sans se décourager, même si elle est inaccessible, il s’ouvre un peu au divin
V12 : « ces dociles amants » → périphrase qui désigne les poètes → amoureux fou de beauté, et ils sont soumis
Un travail difficile et douloureux
V1/V6 : « rêve de pierre »« cœur de neige » → métaphore → la beauté est insensible, difficile à aimer
V5 : « comme un sphinx incompris » → comparaison féminine et animal → la beauté est énigmatique et incomprise. Lien avec l’albatros : poète incompris. Beauté et poète se rejoignent, ils sont incompris
V3 : allitération en [r] et en [t]. Rime intérieur = homéotéleute → vers martelé, les sons sont durs, vers violant
Une définition de la poésie ?
V11 : « les poètes (…) consumeront leurs jour en d’austères études » →métaphore → les poètes vont user leur vie à s’attaquer à la beauté
V2/V3 : « mon sein (…) est fait pour inspirer au poète un amour » → image de la muse, double sens sur le mot inspirer → la femme le rend amoureux mais l’image de la muse le rend créatif
V4 : « un amour […] matière » → deux paradoxes et comparaison → le poète serai muet. Entre le poète et la beauté c’est impossible, irréalisable. Faire de la poésie parfaite est impossible
V13 : « de purs miroirs » → métaphore → réflexion entre le poète et la beauté. Faire de la poésie c’est essentiel et impossible
V13 « qui font toutes choses plus belles » → métaphore → la beauté va charmer, la poésie permet de rendre les choses plus belles
Versification du poème : sonnet français, classique, parfaitement harmonieux → poésie harmonieuse parfaite
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Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre,Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,Est fait pour inspirer au poète un amourEternel et muet ainsi que la matière.Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris ;J'unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes ;Je hais le mouvement qui déplace les lignes,Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.Les poètes, devant mes grandes attitudes,Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments,Consumeront leurs jours en d'austères études ;Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants,De purs miroirs qui font toutes choses plus belles :Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles !
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