Botswana (1982-1983)
Publié le 12/09/2020
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Botswana 1982-1983
Le Botswana, est un État de 600 000 km², dont les parties centrales et
occidentales correspondent au désert du Kalahari.
La grande majorité des
habitants appartient à l'ethnie bantoue des Tswanas, que l'on retrouve aussi en
Afrique du Sud, dans le bantoustan du Bophutatswana.
La capitale, Gaborone,
ville neuve et moderne - dont le seul building reste pourtant celui de la
compagnie Debswarz, filiale de la De Beers - compte 60 000 habitants.
Elle s'est
substituée à Mafeking, ancienne capitale du protectorat britannique du
Bechuanaland, située en territoire sud-africain.
Les Batswanas sont avant tout des éleveurs, organisés en huit régions tribales
dotées chacune d'un bourg-capitale.
Les autres centres urbains sont des centres
d'extraction minière: nickel, cuivre, diamants, exportés dans la CEE (53% des
exportations en 1982) et aux États-Unis (20%).
La principale source de devises
est le diamant, extrait de trois mines principales sous le contrôle de la
société à capitaux sud-africains Debswana, qui accroît très rapidement ses
investissements.
Les grandes sociétés internationales (Shell, CDF, Total)
s'intéressent aux énormes ressources de charbon du Kalahari et un projet de
chemin de fer transkalahari est à l'étude.
Il devrait être raccordé au réseau de
Namibie, mais les Sud-africains le bloquent, sauf à la condition de pouvoir y
participer.
Or ils ne manquent pas de moyens de pression: 87% des importations
viennent d'Afrique du Sud, dans le cadre de l'Union douanière sud-africaine ; 30
000 Batswanas y travaillent, dont 25 000 mineurs ; les liaisons aériennes et
ferroviaires et l'information (télévision) dépendent de Pretoria ; les régions
méridionales frontalières sont encore aux mains des fermiers sud-africains.
Grâce à son potentiel minier et à sa proximité de la Namibie, le Botswana
bénéficie d'une aide internationale importante (États-Unis, RFA, Chine,
Nouvelle-Zélande, fonds saoudiens et Koweitis) habilement gérée par le président
Quett Masire et ses ministres, entourés d'une équipe de conseillers hollandais.
Par le biais de la "Botswana Development Corporation", une économie mixte se met
en place, et finance de vastes projets: abattoirs de Lobatse, industries,
projets agricoles du delta intérieur de l'Okavango.
Gaborone est le siège de la SADCC, Southern Africa Development Coordination
Conférence, qui regroupe neuf États de la "ligne de front", dans une tentative
d'intégration économique visant à atténuer la dépendance vis-à-vis de l'Afrique
du Sud..
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