Bolivie (1991-1992)
Publié le 12/09/2020
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Bolivie 1991-1992
La Bolivie a poursuivi la politique d'ajustement structurel inaugurée
en 1985 sous la surveillance des
organismes financiers internationaux.
Elle devait en particulier parache
ver en 1992 la privatisation de 158
entreprises du secteur public.
Malgré une reprise de l'inflation (15
% en 1991), les premiers résultats de
cette politique se sont fait sentir en 1991: le taux de croissance a é
té de 4,1%, la balance commerciale a
été excédentaire de 200 millions de dollars et les réserves
internationales se sont élevées à 240 millions
de dollars.
Comme dans les pays voisins, cela a été payé d'un c
oût social élevé: 30% de la population
participe à des activités illégales, comme la contrebande et le
trafic de drogue.
Les projets de
développement alternatif n'ont pas apporté de solutions durables a
ux paysans qui ont accepté en 1991
d'arracher 5000 hectares plantés de cocaïers en échange d'une i
ndemnisation.
L'opposition, avec le recul des partis de gauche et des organisations sy
ndicales, a pris un nouveau visage:
marches de protestation et grèves de la faim, mais aussi lutte armé
e.
Ainsi, en avril-mai 1992, ont été
arrêtés des membres de l'Armée de guérilla Tupac Katari (EG
TK), liés aux Ayllu rouges, un groupe dont
l'idéologie se rattache à la fois au maoïsme, à l'anarcho-sy
ndicalisme et à l'indigénisme.
Il s'est en
particulier signalé par une cinquantaine d'attentats de la mi-1991 à
la mi-1992.
Sur le plan électoral, on a assisté au recul des grands partis - M
ouvement de la gauche révolutionnaire
(MIR), Action démocratique nationaliste (ADN), Mouvement national
iste révolutionnaire (MNR) -
discrédités par les scandales et les affaires de drogue, et à l
a montée de mouvements populistes, comme
l'a montré le résultat des élections municipales en décembre
1991.
L'Union civique de la solidarité (UCS),
dirigée par le brasseur Max Fernandez, est arrivée en troisième
position avec 23% des voix, et la
Conscience de la patrie (CONDEPA) dont le leader est propriétaire d
'une chaîne de télévision, Carlos
Palenque, en quatrième position avec 15,3% des voix.
La gauche n'a ob
tenu que 10% des voix.
L'opposition aux partis traditionnels et à l'ensemble du système p
olitique devait également être marquée
par l'élection, en octobre 1992, d'une Assemblée des nationalité
s, dans le cadre des contre-manifestations
suscitées par la célébration du cinquième centenaire de la d
écouverte de l'Amérique..
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