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Bolivie (1984-1985)

Publié le 12/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/1/449977.txt[12/09/2020 03:40:08] Bolivie 1984-1985 Au cours de l'année 1984 et des premiers mois de 1985, la Bolivie a c ontinué de s'enfoncer dans la crise.

Le dollar, qui valait 44 pesos lorsque le président Hernan Siles Zuaz o prit le pouvoir en octobre 1982, atteignait 45 000 pesos au cours officiel en mars 1985 et s'échangeai t contre 170 000 pesos sur le marché parallèle.

En 1984, l'inflation a atteint le chiffre record de 2 177% et elle n'a cessé de s'accélérer depuis.

Le déficit budgétaire représente 60% du PIB.

Sous la pr ession de la Centrale ouvrière bolivienne (COB), le gouvernement a décidé en mai 1984 un moratoire de la d ette à l'égard des banques étrangères.

Mais le plus grave est que la plupart des grandes mines d'étain, prin cipal produit d'exportation, sont aujourd'hui en voie d'épuisement sans qu'ait été prévue l'ex ploitation d'autres gisements dont la Bolivie est riche.

Cette catastrophe économique s'accompagne d'un processus de désagr égation des organisations syndicales et des partis de gauche qui a obligé le président à écourter son mandat d'un an et à convoquer des élections générales pour le 16 juin 1985, remises ensuite a u 14 juillet.

Ainsi, lors du congrès de la COB qui s'est tenu en août 1984, les secteurs opposés au gouvernem ent ont pratiquement éliminé les militants du Parti communiste de la direction.

Les partis de gauche ont également provoqué la division de la Confédération paysanne (CSUCTB).

Au niveau politique, la Dé mocratie chrétienne a quitté le gouvernement en octobre et le Parti communiste le mois suivant.

Le vice- président, Jaime Paz Zamora, a également démissionné, fin 1984, pour présenter sa candidatu re à l'élection présidentielle.

Mais quelques mois avant cette échéance, ses chances paraissaient sérieusemen t hypothéquées par les divisions de son parti, le Mouvement de la gauche révolutionnaire (MIR).

Les conditions de vie, en particulier dans les zones urbaines, sont deve nues insoutenables pour une population dont une moitié est au chômage ou sous-employée, alo rs que l'autre moitié a perdu 30% de son pouvoir d'achat depuis 1982.

Cette situation a provoqué en partic ulier une grave explosion de mécontentement en mars 1985, durant laquelle 20 000 mineurs ont occup é La Paz, tandis que les paysans coupaient les routes.

La médiation de l'Église a permis de trouver un compromis.

Juan Lechin, le secrétaire de la COB, a également présenté s a candidature aux élections présidentielles.

Mais à la veille des élections, il semblait probable que la peur d e la guerre civile donnerait de meilleures chances au vieux leader du Mouvement nationaliste révolutionnaire (M NR), Paz Estenssoro, et surtout au général Banzer, dictateur de 1971 à 1978, et qui cherchait à faire de son parti, l'Alliance démocratique nationaliste (ADN), le grand parti conservateur de la Bolivie.

Mais on voyait mal comment il pourrait ensuite contenir la pression sociale sans une intervention de l'armée .. »

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