Databac

BLAISE PASCAL

Publié le 18/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : BLAISE PASCAL Ce document contient 639 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Biographie.

« BLAISE PASCAL (1623-1662) Né d' un père juriste et mathématicien, Pascal est très tôt en contact avec les principaux savants de l'époque .

Physicien et mathématicien , il est avant tout un auteur religieux, défenseur de la religion chrétienne, qui est lié au courant janséniste .

Pascal peut, à juste titre, être qualifié de penseur du vertige: entre l'in­ finiment petit et !'infiniment grand auxquels respectivement microscope et télescope lui donnent accès, l'homme est livré à un déséquilibre inces­ sant, tant il est vrai qu'il ne dispose pas d'un sol assuré pour ordonner un monde qui n'est pas à sa mesure .« Nous brûlons du désir de trouver une assiette ferme et une dernière base pour y édifier une tour qui s'élève à l'infini, mais tout notre fondement craque et la terre s'ouvre jusqu'aux abî­ mes », écrit - il dans Les Pensées.

Dans ce monde de chaos, Pascal médite sur la possibilité pour l'homme d'instaurer un ordre .

e Les sciences, notamment, ordonnent le monde en recourant à l' expé­ rience.

Pascal est ainsi un remarquable physicien, connu surtout pour ses expériences démontrant l'existence du vide .

Il est aussi un mathémati­ cien brillant , qui s'est illustré en inventant une machine à calculer et en préfigurant le calcul des probabilités , ou « espérance mathématique ».

On peut affirmer néanmoins que c'est surtout sa réflexion théologique et morale qui a conféré à Pascal une place si importante dans l'histoi re des lettres françaises, avec Les Pensées .

• Cette absence de position assurée se traduit en morale p ar une critique de la société des hommes comme lieu de la vanité.

Distinctions et diver­ tissements sont vains : ils ne sont que les subterfuges de l'homme qui veut échapper au vertige et à la misère qui accompagne la pensée de ce ver­ tige .

Le divertissement que nous prisons tant, l'incapacité où nous som­ mes de demeurer et méditer dans une chambre sont la fuite devant la conscience de notre misère .

75. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles