Blaise Pascal

« Un « effrayant génie » B laise Pascal naît, à Clermont le 19 juin 1623 d'Etienne Pascal, président à la cour des aides, et d'Antoinette Begon.

Après la mort de celle-ci, il est élevé par sa sœur Gilberte et par son père.

Celui-ci, cultivé et curieux de sciences, décèle très tôt le génie de son fils ; il décide de s'installer à Paris afin de se consa­ crer à 1' éducation de Blaise selon les principes dégagés par Rabelais et Montaigne.

Cet « effrayant génie », selon Chateaubriand, rédige dès onze ans un traité sur la propagation des sons.

Il découvre, seul, les mathéma­ tiques et, à douze ans, « réinvente » les trente-deux propositions d'Eu­ clide.

Son Essai sur les coniques fait l'admiration des scientifiques et marque le début de sa renommée.

Pascal, afin d'aider son père chargé de lever l'impôt, construit une machine à calcul arithmétique : la «pascaline », première machine à calculer ! Il s'intéresse ensuite à l'in­ vention d'une presse hydraulique, d'une brouette ...

Il n'a pas vingt ans ! La première conversion E n 1646, le père de Pascal est soigné par deux gentilshom­ mes qui instruisent Blaise des idées jan­ sénistes développées par Arnauld et Saint­ Cyran, directeur .

de Port-Royal.

Convain­ cu, il convertit à son tour toute sa famille et restera dès lors un fer­ vent défenseur des idées jansénistes.

Parallèlement, Blaise Pascal poursuit ses recherches scientifiques : à partir des travaux inachevés de Torricelli, il découvre que le mercure évolue dans un baromètre en fonction de la pression de 1' air.

Vérifiés grâce à l'expérience du Puy-de-Dôme, ces P ÂSCAL Pascal par Quesnel Mémorial autographe de Pascal, qu'il portait toujours sur lui \\Il• ~IH 11· --- -·- -- -- Homme de science génial, Pascal chercha Dieu avec une passion forcenée et, l'ayant trouvé, s'employa, avec la même obstination, à vouloir le faire trouver aux autres hommes.

résultats 1' engagent à écrire le Traité du vide, Pesanteur de la masse de l'air, livres dans lesquels il étudie les notions d'équilibre, de valeur des hy­ pothèses, de progrès scientifique ...

aussi bien sous 1' angle physique que philosophique.

La mort de son père atteint très pro­ fondément Blaise Pascal.

Commence alors la période dite mondaine de sa vie.

Pascal rédige le Discours sur les passions de l'amour.

Son esprit ~ scientifiques' oriente ( ,/ ~- (1653) vers les ____::20a/cai.* v .

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0, il correspond avec le mathématicien Signature de Pascal Jacqueline Pascal, sœur de Blaise, se fit remarquer dans le Paris mondain.

Ses poésies suscitèrent l'admiration de Corneille et de Scudéry.

Religieuse à Port-Royal, elle aura une grande influence sur son frère.

Pascal obtint pour sa pascaline le « privilège » exclusif de l'exploitation commerciale.

Peu d'exemplaires furent vendus.

Il participa plus tard à la création du premier système parisien de transport en commun, le « carrosse à 5 sols », dont la première ligne reliait Saint-Antoine au palais du Luxembourg.

Fermat, découvre les bases du calcul des probabilités et écrit un Traité du triangle arith- métique et un Traité des cycloïdes.

Port-Royal des Champs L ' année 1654 marque le retour de Pascal à la religion.

Le 23 décembre il connut une extase mys­ tique qui lui donne la certitude d'être à Dieu.

Sa joie est telle qu'il la consigne dans un texte, le Mémorial, qu'il portera toujours sur lui, cousu dans la doublure de son habit, et. »