biographie georges sand

« George sand nait en 1804 sous le nom de Aurore Dupin de Francueil à Paris.

Elle est élevée a Nohant, dans le Berry par sa grand-mère.

Depuis son adolescence, son mode de vie fait scandale, de son mariage de courte durée pour échapper à sa mère, ses multiples amants, jusqu’à ses loisirs : tir au pistolet…).

Elle est menacée d’arrestation lors de la révolution de 1848 à laquelle elle participe activement et retourne donc alors se réfugier à Nohant.

La campagne lui inspire des romans champêtres, dont la mare au diable. Même si elle s’en défend, c’est une auteure très engagée politiquement dans plusieurs causes : l’émancipation des femmes, le projet de république sociale, l’égalité non seulement des sexes mais aussi des classes sociales.

Cet engagement, perçu par ses lecteurs, a contribué à donner au livre une dimension politique.

A Buzançais, dans le Berry, le 13 janvier 1847, les tisserands, ouvriers et journaliers réunis dans les faubourgs s'opposent violemment à un transport de grains pour manifester contre la pauvreté en rapport avec la crise économique.

Cette émeute est considérée par certains historiens comme un prélude à la révolution. G Sand affirme alors sa prise de position politique en s’impliquant fortement dans certains journaux.

Alors que la liberté de la presse est en plein essor, George Sand participe de bien des manières à l’effervescence politique.

Elle ne fait pas partie des commissions politiques officielles, mais elle en connaît tous les acteurs.

Cette période prend fin avec les journées sanglantes de juin, et l’interdiction de certains journaux.

George Sand a notamment contribué à créer le statut de « femme auteur ». Avide de liberté et d'indépendance, elle batailla ferme pour conquérir son autonomie financière et intellectuelle.

Impensable pour l'époque, l’écrivaine cumule travail et vie de famille : elle refuse de sacrifier l'un aux dépens de l'autre.

Elle travaille sans relâche pour payer la pension de sa fille et lui assurer une éducation qui lui permettra de vivre libre. Elle défend la liberté de créer mais aussi la liberté de vivre sans contraintes et sans tabous.

Elle fut une pionnière en cela et eu l’audace de revendiquer le plaisir féminin et d’en faire un thème romanesque, faisant face à l’hostilité des critiques assassines et aux remarques misognyes qui lui étaient adressées.

George Sand n’a pour autant pas directement participé à la vie politique.

Elle estimait qu'avant d'avoir des droits politiques, il fallait que les femmes aient des droits civils.

Ainsi, lorsqu’on lui propose de se présenter aux élections pour être députée, elle jugea cette offre « saugrenue » en argumentant que « Celles qui prétendent qu'elles auraient le temps d'être députés et d'élever leurs enfants ne les ont pas élevés elles-mêmes ; sans cela, elles sauraient que c'est impossible.

» Cela ne l'empêche pas de s'engager avec force dans la lutte pour l'égalité dans le mariage et l'instruction donnée aux filles.

La femme est l'égale de l'homme et dans les mêmes conditions.

C'est la grande idée de Sand, son socialisme utopique.. »