Biographie de Molière
Publié le 09/12/2021
                             
                        
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Biographie de Molière. Ce document contient 0 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
Un magicien qui changeait en 
rire la laideur des hommes. Un préjugé tenace donne à Molière une réputation
d'autodidacte : c'est pourtant complètement faux. Envoyé au prestigieux collège 
de Clermont (aujourd'hui lycée Louis-le-Grand), il reçut une éducation très 
soignée. L'apprentissage du latin, notamment, lui fit découvrir les grandes 
comédies de Plaute et de Térence.
Le rire chez Molière est profondément ambigu : prenant systématiquement pour 
cibles des sujets très sérieux, tels l'avarice, le mensonge, le cocufiage, la 
fausse vertu, etc., il nous laisse comme un goût d'amertume. « Molière, avec son 
apparente bonhommie et ses mouvements de farce, est le plus troublant des 
auteurs comiques, et sa gaieté tremble de frissons cruels », écrit Kléber 
Haedens, (Une histoire de la littérature française, Éditions Sfelt).
FICHES DE LECTURE:
Le Misanthrope de Molière
Le Médecin malgré lui de Molière
Les Précieuses ridicules de Molière
L'Avare de Molière
Les Fourberie de Scapin de Molière
Le Malade imaginaire de Molière
George Dandin ou le Mari confondu de Molière
L'Ecole des femmes de Molière
Les femmes savantes de Molière
Dom Juan de Molière
Le Bourgeois gentilhomme de MOLIÈRE
Tartuffe de Molière
«
                                                                                                                            Un magicien qui changeait en rire la laideur des hommes.
                                                            
                                                                                
                                                                    Un préjugé tenace donne à Molière une réputationd'autodidacte : c'est pourtant complètement faux.
                                                            
                                                                                
                                                                    Envoyé au prestigieux collège de Clermont (aujourd'hui lycée Louis-le-Grand), il reçutune éducation très soignée.
                                                            
                                                                                
                                                                    L'apprentissage du latin, notamment, lui fit découvrir les grandes comédies de Plaute et de Térence.Le rire chez Molière est profondément ambigu : prenant systématiquement pour cibles des sujets très sérieux, tels l'avarice, le mensonge,le cocufiage,  la fausse  vertu, etc., il nous  laisse  comme  un goût  d'amertume.
                                                            
                                                                                
                                                                     « Molière,  avec son apparente  bonhommie  et sesmouvements de farce, est le plus troublant des auteurs comiques, et sa gaieté tremble de frissons cruels », écrit Kléber Haedens, (Unehistoire de la littérature française, Éditions Sfelt).
FICHES DE LECTURE:
Le Misanthrope de MolièreLe Médecin malgré lui de MolièreLes Précieuses ridicules de MolièreL'Avare de MolièreLes Fourberie de Scapin de MolièreLe Malade imaginaire de MolièreGeorge Dandin ou le Mari confondu de MolièreL'Ecole des femmes de MolièreLes femmes savantes de MolièreDom Juan de MolièreLe Bourgeois gentilhomme de MOLIÈRETartuffe de Molière
La vocation du théâtreJean-Baptiste Poquelin est né  à Paris en 1622, dans une famille bourgeoise.
                                                            
                                                                                
                                                                     Son avenir paraît tracé : son père, qui possède la chargeconvoitée de tapissier  du roi et  qui compte  bien la transmettre  à sa descendance,  lui ouvre la voie de  façon somptueuse.
                                                            
                                                                                
                                                                    Mais  Jean-Baptiste n'en veut pas : il a la vocation du théâtre.
                                                            
                                                                                
                                                                    En 1643, à l'âge de vingt et un ans, il choisit de rompre avec son milieu et de se fairecomédien.Avec l'actrice Madeleine  Béjart, il fonde alors la troupe de L'Illustre-Théâtre et prend sans  doute dès cette époque le nom de scène deMolière.
                                                            
                                                                                
                                                                    Après des déboires financiers qui lui valent la prison pour dettes, Molière comprend que sa troupe n'a pas une chance à Paris etdécide d'aller chercher la gloire en province.
                                                            
                                                                                
                                                                    C'est le début d'une longue tournée de près de douze années, que Molière met à profit pourmûrir et apprendre son métier d'acteur, d'auteur et de directeur de troupe.
                                                            
                                                                                
                                                                    Après s'être illustrée à Lyon et dans le Languedoc, la trouperencontre à Rouen Monsieur,  frère du roi, qui lui accorde  sa protection.
                                                            
                                                                                
                                                                    Aidé  par ce nom  illustre et fort de son expérience  provinciale,Molière peut faire sa rentrée parisienne en octobre 1658.
La (capricieuse) protection royaleAussitôt, la Troupe de Monsieur affronte le roi lui-même.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le 24 octobre 1658, elle joue devant lui le Nicomède de Corneille : c'est un four.Mais Molière ale coup de génie  de terminer la représentation,  si mal commencée, par une farce de sa propre composition,.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le Docteuramoureux.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le talent comique de  Molière l'emporte et transforme miraculeusement l'échec en triomphe : Louis XIV donne à la Troupe deMonsieur la permission de jouer la comédie au théâtre du Petit-Bourbon.
                                                            
                                                                                
                                                                    Suivent quinze années de création intense, au cours desquellessont écrites les  pièces qui ont  forgé l'immortalité  de Molière : Les Précieuses  ridicules (1659), L'École  des femmes (1662),  Dom Juan(1665), Le Misanthrope (1666), Amphitryon et L'Avare (1668),  Tartuffe (1669), Les Fourberies de Scapin (1671), Les Femmes savantes(1672).
                                                            
                                                                                
                                                                    Trois années de lutte, de 1664 à 1667, contre de puissants ennemis (la cabale religieuse tente d'interdire sa comédie du Tartuffe)s' achèvent par  le triomphe de  Molière : nommé, en 1669,  pourvoyeur  des divertissements  royaux, il collabore jusqu'en 1671  avec lemusicien Lully aux somptueuses fêtes ale Versailles.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il écrit à cette occasion plusieurs comédies-ballets, dont Le Bourgeois gentilhommeen 1670.La fin de sa vie est plus sombre, car le roi ne lui manifeste plus sa faveur.
                                                            
                                                                        
                                                                    Écarté de Versailles, il trouve pourtant l'énergie nécessaire pourcontinuer à créer des pièces et à diriger sa
troupe.
                                                            
                                                                                
                                                                    En février 1673, il fait représenter la comédie-ballet du Malade imaginaire.
                                                            
                                                                                
                                                                    Mais sa santé chancelle.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le 17 février, à la quatrièmereprésentation, il est pris d'un malaise et, transporté chez lui, meurt peu après.
Une règle : plaireC'est une étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens.
                                                            
                                                                                
                                                                    » Cette phrase de Dorante dans La Critique de l'École des femmesest peut-être la  clé de l'oeuvre  moliéresque.
                                                            
                                                                                
                                                                     Aujourd'hui, le réflexe est de considérer  — et d'étudier  — Molière comme  un homme delettres.
                                                            
                                                                                
                                                                    Or, comme le rappelle le critique René Bray, « il est d'abord et il reste jusqu'au bout un comédien ».
                                                            
                                                                                
                                                                    (Molière, homme de théâtre,Éditions Mercure de France.) Pour chaque représentation, il n'y a qu'un impératif, qu'une règle d'or : plaire à son public, réussir à le fairerire.
                                                            
                                                                                
                                                                     C'est  une simple  question  de survie  financière...
                                                            
                                                                                
                                                                     La préoccupation  poétique, la création  littéraire  ne font  pas partie  des soucisquotidiens de Molière, parce qu'il n'en a pas le temps.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le plus souvent, il écrit ses pièces sur commande, est soumis à des échéances,'commence les répétitions avant  même d' avoir fini de rédiger : le  Dom Juan, reconnu aujourd'hui comme un grand chef-d'  oeuvre, futimprovisé dans l'hiver de 1664, pour faire face à l'interdiction du Tartuffe, et parce que le sujet revenait subitement à la mode.
On peut cependant trouver une source authentique de création poétique, un « message » littéraire chez Molière, et ce, paradoxalement,dans le rire lui-même.
                                                            
                                                                                
                                                                    Dans une scène célèbre du Misanthrope, Alceste est raillé par son amante Célimène.
                                                            
                                                                                
                                                                    Au lieu d'en prendre ombrage,il répond : « Les rieurs sont pour vous, Madame, c'est tout dire, / Et vous pouvez pousser contre moi la satire.
                                                            
                                                                                
                                                                    » Le jugement sans appeldu rire (on  ne rit pas à  volonté)  est érigé  en valeur,  en critère infaillible, qui  permet, de façon  détournée et  quelque peu inattendue,d'atteindre le vrai.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le rire, c'est le vrai : personne ne l'a mieux compris sans doute que Louis XIV lui-même, qui prit un risque politiqueréel en protégeant Molière contre des ennemis pourtant redoutables.
NOTES DE L'ÉDITEURLe Génie comique de Molière incompris, un  jugement sévère de son ami Boileau (Art poétique): «Étudiez la cour et connaissez la ville : /L'une et l'autre est toujours en modèles fertile.
                                                            
                                                                                
                                                                    / C'est par là que Molière, illustrant ses écrits, / Peut-être de son art eût remporté le prix,/ Si, moins ami du peuple, en ses doctes peintures, / Il n'eût point fait souvent grimacer ses figures, / Quitté, pour le bouffon, l'agréableet le fin,  / Et,  sans  honte,  à Térence  allié Tabarin.
                                                            
                                                                                
                                                                     / Dans  ce sac  ridicule  où Scapin  s'enveloppe,  / Je  ne  reconnais  plus l'auteur  duMisanthrope.
                                                            
                                                                                
                                                                    » La Mort de Molière, vue par René Bray (Molière, homme de théâtre, Mercure deFrance) : « Voilà le triomphe de Molière ! (...) Il a fait son public.
                                                            
                                                                                
                                                                    (...) La lutte a été sévère ; un tempérament s'y est usé ; mais le succèsn'a pas manqué.
                                                            
                                                                                
                                                                    La bouffonnerie sanglante du 17 février 1673 prend une couleur symbolique : Molière meurt ; mais Argan s'assied sur untrône burlesque dans un consentement de rires épanouis.
                                                            
                                                                                
                                                                    »Le Miracle de Molière, selon Kléber Haedens (Une histoire de la littérature française, Sfelt) : « Écoutez Molière.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il n'est pas un théâtre deFrance où sa voix ne s'élève encore, chaque soir, pour nous apporter l'émotion et le rire, une délivrance heureuse, un grand massacre deponcifs et de ridicules.
                                                            
                                                                                
                                                                    Lorsque le rideau tombe et que Molière se retire, il se fait dans les âmes une minute de silence.
                                                            
                                                                                
                                                                    (...) Son miracle atoujours lieu.
                                                            
                                                                                
                                                                    ».
                                                                                                                    »
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