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BIOGRAPHIE DE GUSTAVE FLAUBERT

Publié le 09/12/2021

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Une vie d'ermite et de misanthrope, vouée tout entière à la recherche d'une beauté artistique absolue. En 1836, Flaubert passe ses vacances à Trouville : il y fait la rencontre d'Elsa Schlesinger, dont il tombe éperdument amoureux. Il ne cessera dès lors d'idolâtrer cette femme mariée, bien plus âgée que lui et inaccessible. Il se souvint de cette rencontre lorsqu'il écrivit la scène inoubliable de L'Éducation sentimentale où Frédéric Moreau aperçoit Mme Arnoux pour la première fois : « Ce fut comme une apparition. » Flaubert écrivit un Dictionnaire des idées reçues pour fustiger la bêtise de toutes les classes sociales dont il reprend les poncifs. En voici quelques définitions : « Littérature : occupation des oisifs. Livre : quel qu'il soit, toujours trop long.

« Une vie d'ermite et de misanthrope, vouée tout entière à la recherche d'une beauté artistique absolue. En 1836, Flaubert passe ses vacances à Trouville : il y fait la rencontre d'Elsa Schlesinger, dont il tombeéperdument amoureux.Il ne cessera dès lors d'idolâtrer cette femme mariée, bien plus âgée que lui et inaccessible.Il se souvint de cette rencontre lorsqu'il écrivit la scène inoubliable de L'Éducation sentimentale où Frédéric Moreauaperçoit Mme Arnoux pour la première fois : « Ce fut comme une apparition.

»Flaubert écrivit un Dictionnaire des idées reçues pour fustiger la bêtise de toutes les classes sociales dont il reprendles poncifs.

En voici quelques définitions : « Littérature : occupation des oisifs.

Livre : quel qu'il soit, toujours troplong. De l'amour à l'Orient : les années d'apprentissageGustave Flaubert est né en 1821 à Rouen.

Dès son plus jeune âge, son père, médecin, lui donne le goût del'observation scientifique.

Il lit avec frénésie les écrivains romantiques et commence à écrire dès quatorze ans LesMémoires d' un fou et Novembre, un récit autobiographique.

En 1844, une grave crise d'épilepsie le force àabandonner ses études de droit et le contraint à se retirer en Normandie, à Croisset ; là, il s'impose un travailcolossal et aménage le célèbre « gueuloir », où il lisait à haute voix ses textes pour en parfaire la qualité.

En 1846, ilrencontre Louise Colet, avec laquelle il aura une longue liaison orageuse.

Flaubert n'a jamais caché sa misanthropie,sa haine viscérale de la bêtise, qu'elle soit ouvrière ou bourgeoise, masculine ou féminine.

Les aversionsconstitueront les thèmes de toute son oeuvre.

Pour fuir la société, il entreprend en 1849 un grand voyage en Orientavec son ami Maxime Du Camp : Louksor, Le Caire, Assouan, Jérusalem ; Flaubert ira de déceptions en déceptions.De retour en France deux ans plus tard, il se brouille avec Louise Colet et s'isole à Croisset pour écrire. L'ermite de CroissetEn 1856, il publie dans la célèbre Revue de Paris un ample roman, Madame Bovary.

Cette oeuvre compte parmi lesplus grands scandales littéraires du siècle : Flaubert est traduit en justice pour « offense à la morale publique ».Finalement acquitté, il réunit une gigantesque documentation pour écrire Salammbô _ (1862), pour lequel il s'astreintà une minutieuse exactitude historique.

Avec le succès de ce nouveau roman débute pour Flaubert une période devie mondaine : il se lie d'amitié avec la princesse Mathilde, entame une correspondance avec George Sand etTourgueniev, se rend enfin chez l'Empereur pour recevoir, en 1866, la Légion d'honneur.

Mais il reprend très vite savie d'ermite.

Il se lie d'amitié avec Guy de Maupassant, qu'il initie au réalisme, et compose L'Éducation sentimentale,qui fait de la société parisienne une vaste mascarade :« Ah ! je suis las de l'ignoble ouvrier, de l'inepte bourgeois, du stupide paysan, de l'odieux ecclésiastique », écrit-il àla même époque.

Dès 1873, sa santé se dégrade.

S'il publie La Tentation de saint Antoine et Trois Contes, la mortde sa mère l'affectera vivement et l'isolera définitivement.

En 1880, il meurt à Croisset, laissant une œuvreposthume : Bouvard et Pécuchet. Du réalisme au fantastiquePour composer ses romans, 1 Flaubert réunissait avec minutie documents, gravures et chronologies, qu'il classaitdans de volumineux dossiers.

Son souci majeur était en effet de donner une vision réaliste de son époque, c'est-à-dire d'en montrer la variété, l'insignifiance et la médiocrité dans L' Éducation sentimentale, ou l'ennui désespérant,l'érotisme insatisfait, la lente désillusion romantique dans Madame Bovary.

Le réalisme de Flaubert se traduit biensouvent par une accumulation de détails, un fatras d'objets qui hachent la vision du monde - comme le feront lespeintres impressionnistes dès 1874 - et décomposent celui-ci par une ponctuation surabondante.

La prose deSalammbô tend, par exemple, à rendre le monde absurde, inconsistant et incompréhensible.

En vain les héros deBouvard et Pécuchet et de La Tentation de saint Antoine essaieront-ils d'en retrouver le sens dans une « orgie »d'érudition ou de sensations monstrueuses : seuls l'ennui, le vide de l'existence survivent.

Sur ce point, l'oeuvre deFlaubert rejoint celle de Baudelaire, à qui il écrivait : « Ah ! vous comprenez l'embêtement de l'existence, vous !...

»Pessimiste à 1 'extrême, Flaubert ajoutait : « Je suis mystique au fond et je ne crois à rien.

» Le premier romancier moderneSi Flaubert ne croyait pas en sa génération, en son siècle, il éprouvait en revanche une fureur mystique pour labeauté artistique, qu'il considérait comme un absolu : seule l'oeuvre d'art lui semblait susceptible de donner un sensà la vie.

« Ce qui me semble beau, ce que je voudrais faire, c'est un livre sur rien, sans attache extérieure, qui sesoutiendrait de lui-même par la force interne de son style » : la prose de Flaubert part du réel, le vide de son sens,le déconstruit et devient finalement elle-même le véritable sujet du roman.

Aussi l'ermite de Croisset peut-il écrire :« J'exècre ce qu'on est convenu d'appeler le réalisme » ; ses oeuvres célèbrent plus leur propre style que lesexistences médiocres d'Emma Bovary ou de Frédéric Moreau.

C'est à ce titre que Flaubert est considéré comme lepremier romancier français de la modernité.

Proust lui rendit hommage et s'en inspira ; Jean-Paul Sartre lui consacraun ouvrage de deux mille pages intitulé L' Idiot de la famille.

De même, le groupe du Nouveau Roman - et notammentNathalie Sarraute - se réclama-t-il de lui dès l'après-guerre.

La critique universitaire s'est en outre beaucoupintéressée à l'oeuvre de Flaubert comme le montrent les articles de Georges Poulet, Jean-Pierre Richard ou RolandBarthes.. »

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