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BILAN PROVISOIRE DE LA NEP ET PERSPECTIVES DE L'ÉCONOMIE SOVIÉTIQUE A L'AUTOMNE DE 1922

Publié le 11/06/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : BILAN PROVISOIRE DE LA NEP ET PERSPECTIVES DE L'ÉCONOMIE SOVIÉTIQUE A L'AUTOMNE DE 1922. Ce document contient 1523 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

(Rapport de Lénine au IVe congrès de l'Internationale communiste, 13 novembre 1922) Je parlerai de la manière dont nous avons amorcé la nouvelle politique économique et des résultats que nous avons obtenus à l'aide de cette politique... Dès 1918, nous envisagions le capitalisme d'État comme une ligne de retraite éventuelle; à ce moment-là, c'était encore très vague; mais en 1921, après avoir franchi victorieusement cette étape très importante qu'était la guerre civile, nous nous sommes heurtés à une grande, la plus grande, crise politique intérieure de la Russie des Soviets. Cette crise intérieure a révélé le mécontentement d'une partie notable des paysans et aussi des ouvriers. Qu'est-ce qui avait provoqué cette situation? C'est que, dans notre offensive économique, les masses ont senti ce que, quelques semaines plus tard, à notre tour, nous avons reconnu : qu'il était au-dessus de nos forces de passer tout de suite aux formes purement socialistes, à la répartition purement socialiste, et que, si nous. nous montrions incapables d'opérer la retraite, nous étions menacés de mort. La crise a commencé en février 1921. Dès le printemps de cette même année, nous avons décidé de passer à la nouvelle politique économique... Aujourd'hui, au bout d'un an et demi, nous pouvons déjà faire quelques comparaisons. Les dix-huit mois écoulés prouvent positivement que nous avons triomphé de cette épreuve. L'essentiel, c'est, bien entendu, la paysannerie. En 1921, le mécontentement d'une partie considérable des paysans était un fait flagrant. Puis ce fut la famine. Tous les grands propriétaires fonciers et les capitalistes, qui avaient entrepris leur offensive contre nous en 1918, essayèrent de faire croire que la famine était le résultat de l'économie socialiste. Où en sont les choses aujourd'hui, depuis que nous avons institué la nouvelle politique économique, depuis que nous avons accordé aux paysans la liberté du commerce? La réponse est évidente pour tous : en une année, la paysannerie n'a pas seulement eu raison de la famine; elle a acquitté l'impôt en nature dans des proportions telles que nous avons déjà reçu des centaines de millions de pouds, et cela presque sans la moindre mesure de contrainte. Les soulèvements paysans, qui, avant 1921, étaient un fait général en Russie, ont presque complètement cessé. La paysannerie est satisfaite de sa situation. actuelle. Pour ce qui est de l'industrie légère, on assiste à un essor général, et, partant, à une amélioration notable de la. condition des ouvriers de Pétrograd et de Moscou.

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Dès 1918, n ous envisagions l e capitalisme d'État comme une ligne 5 de retraite éventuelle; à ce moment-là, c'était encore très vague; mais en 1921, après avoir franchi victorieusement cette étape très importante qu'était la guerre civile, nous nous sommes heurtés à une grande, la plus grande crise politique intérieure de la Russie des Soviets.

Cette crise intérieure a révélé le mécontentement d'une 10 partie notable des pays ans et aussi des ouvriers.

Qu'est-ce qui avait provoqué cette situatio n? C 'est que, dans not�2 offensive écono­ mique, les masses ont senti ce que, quelques semaines plus tard, à notre tour, nous avons reconnu : qu'il était au-dessus de nos forces de passer tout de suite aux formes purement socialistes, à la répar- 15 tition purement socialiste, et que, si nous.

nous montrions incapables d'opérer la retraite, nous étions menacés de mort.

La crise a commen­ cé en février 1921.

Dès le printemps de cette même année, nous avons décidé de passer à la nouvelle politique économique ...

Aujourd'hui, au bout d'un an et demi, nous pouvons déjà faire quelques 20 comparaisons.

Les dix-huit mois écoulés prouvent positivement que nous avons triomphé de cette épreuve.

L'essentiel, c'est, bien entendu, la paysannerie.

En 1921, le mécontentement d'une partie considérable des paysans était un fait flagrant.

Puis ce fut la famine.

Tous les grands propriétaires fonciers et les capitalistes, qui avaient entrepris leur 25 offensive contre nous en 1918, essayèrent de faire croire que la famine était le résultat de l'économie socialiste.

Où en sont les choses aujourd'hui, depuis que nous avons institué la nouvelle politique économique, depuis que nous avons accordé aux paysans la liberté du commerce? La réponse est évidente pour tous : en une année, 30 la paysannerie n'a pas seulement eu raison de la famine; elle a acquitté l'impôt en nature dans des proportions telles que nous avons déjà reçu des centaines de millions de pouds, et cela presque sans la moindre mesure de contrainte.

Les soulèvements paysans, qui, avant 1921, étaient un fait général en Russie, ont presque complète- 35 ment cessé.

La paysannerie est satisfaite de sa situation actuelle.

Pour ce qui est de l'industrie légère,· on assiste à un essor général, et, partant, à une amélioration notable de la condition des ouvriers de Pétrograd et de Moscou.. »

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