Biélorussie (2004-2005): Une dictature toujours isolée

« file:///F/Lycée/angui/1/449930.txt[12/09/2020 03:40:04] Biélorussie 2004-2005 Une dictature toujours isolée Entachées d’irrégularités, les élections législatives d’octobre 2004 ont permis d’évincer de la Chambre basse du Parlement les réfractaires au régime, de reconduire les f idèles et d’empêcher l’entrée de l’opposition.

Par un référendum organisé au même moment, le président Alexandre Loukachenko a obtenu l’approbation par 79,42 % des électeurs de sa proposition d ’abrogation de la limitation du nombre de mandats présidentiels, pouvant ainsi en briguer un nouveau et main tenir son emprise sur la vie politique du pays.

La poursuite de la répression des acteurs critique s de la société civile et la mise en place d’une idéologie d’État visent à étouffer un chan gement de pouvoir éventuel.

Le pays a continué d’enregistrer une croissance économique posi tive (11 % en 2004) grâce à une augmentation de la demande extérieure.

La balance commerciale restait néanmoins déficitaire tout comme le budget, qui a connu un accroissement des subventions à la pr oduction agricole et industrielle.

Le gouvernement refusait toujours de restructurer l’économie, domi née par le rôle de l’État et marquée, en 2004, par la renationalisation d’entreprises privatisées dans l es années 1990.

En 2004-2005, la Biélorussie était le seul État européen à ne pas être membre du Conseil de l’Europe, qui a refusé, en janvier 2004, de rétablir son statut d’« invité spécial » suspendu en 1997.

Cette décision faisait suite à un rapport de l’institution prouvant l’implicat ion de dignitaires du régime dans les disparitions d’opposants en 1999-2000.

En septembre 2004, les État s de l'Union européenne suivis par les États-Unis ont décidé d’interdire de séjour sur leurs ter ritoires respectifs quatre personnalités biélorusses soupçonnées.

En octobre 2004, le président américain George Bush a promulgué le Belarus Democracy Act, limitant l’aide publique au pays et prévoyant une augmentatio n du soutien financier aux ONG (organisation non gouvernementales) et aux médias indépendants.

Les différends avec la Russie, notamment surla question énergétique, n'ont pas été résol us en 2004, ce qui a freiné le développement de l'Union russo-biélorusse, loin d'être une priorité pour la p résidence russe.

Dans ce contexte, les relations extérieures biélorusses continuaient de se développer en direction du Moyen-Orient et de l’Asie.. »