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Beti, Mongo - écrivain.

Publié le 06/12/2021

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Beti, Mongo - écrivain.
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PRÉSENTATION

Beti, Mongo (1932-2001), écrivain français d'origine camerounaise, auteur notamment du Pauvre Christ de Bomba et de Remember Ruben, qui, dans ses essais et ses romans, se présente comme le dénonciateur de la situation de l'Afrique coloniale et
postcoloniale, et comme le défenseur de la culture africaine en péril.

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L'EXIL EN FRANCE

Alexandre Biyidi, dit Mongo Beti, naît à M'Balmayo, dans la région de Yaoundé, au Cameroun. Il part pour la France en 1951, et poursuit des études de lettres classiques à Aix-en-Provence avant de passer avec succès l'agrégation en 1966.
Parallèlement, il s'oppose au régime mis en place dans son pays après l'indépendance et choisit l'exil. Il enseigne pendant une quarantaine d'années à Rouen et est naturalisé français en 1976.

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L'OEUVRE ENGAGÉE

La première période de son oeuvre décrit les ravages de la colonisation et le choc subi par la culture traditionnelle africaine devant l'invasion de la civilisation moderne occidentale. Mongo Beti critique violemment cette dernière dans ses romans Ville
cruelle (1954), paru sous le pseudonyme d'Eza Boto, le Pauvre Christ de Bomba (1956), Mission terminée (1957), ou le Roi miraculé (1958).
Son entreprise de dénonciation prend ensuite pour cible les régimes politiques mis en place en Afrique après la décolonisation. Il dénonce la corruption et l'incurie des nouveaux dirigeants africains dans des récits et essais (pour la plupart frappés
d'interdiction dans son pays d'origine) comme Remember Ruben (1974), Perpétue ou l'Habitude du malheur (1974), la Ruine presque cocasse d'un polichinelle (1979), les Deux Mères de Guillaume Ismaël Dzewatama, futur camionneur (1982), la
Revanche de Guillaume Ismaël Dzewatama (1984), Dictionnaire de la négritude (en collaboration, 1989) ou encore la France contre l'Afrique, retour au Cameroun (1993). En 1978, il crée puis dirige la revue Peuples noirs, peuples africains. Sans cesse
en révolte contre ces pays africains où « le vice devient la norme, le tortueux la règle, l'arbitraire la vertu « Mongo Beti se fait le porte-parole d'une Afrique à la dérive où la culture est menacée.

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LE RETOUR D'EXIL

À l'âge de soixante ans, en 1992, Mongo Beti met fin à son exil et retrouve un pays dans lequel le régime semble s'être libéralisé. Il ouvre à Yaoundé une librairie qui devient rapidement un des carrefours culturels et militants camerounais. Toujours
engagé, il publie en 1998 son dernier roman Trop de soleil tue l'amour qui dépeint avec une plume corrosive et impitoyable un pays en péril qui ressemble étrangement au Cameroun.
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