Databac

BERNARD DE CLAIRVAUX (1090-20 août 1153) Abbé, saint

Publié le 23/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : BERNARD DE CLAIRVAUX (1090-20 août 1153) Abbé, saint A vingt-deux ans en 1112, Bernard entraîne avec lui à l'abbaye de Cîteaux, créée le 21 mars 1098, une trentaine d'hommes parmi lesquels ses frères et l'un de ses oncles. Ce document contient 322 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.


BERNARD de Clairvaux, saint. Né au château de Fontane-lez-Dijon (Côte-d’Or) au printemps de 1090, mort en son monastère de Clairvaux (Aube) le 20 août 1153, canonisé par Alexandre III en 1174. Fils d’un chevalier du duc de Bourgogne, Tiescelin-le-Saure, il renonce au monde à vingt-deux ans, en entraînant avec lui à l’abbaye de Cîteaux trente postulants, parmi lesquels tous ses frères et un oncle. Plus tard, son père et sa sœur suivront aussi son exemple. Là commence une étonnante existence, hors des mesures humaines, multiforme, pleine d’antithèses, qui marquera profondément toute son époque. Bernard est de faible constitution, il est miné par les rigueurs de la vie ascétique, mais il déploie une activité dévorante : trois nouveaux monastères cisterciens surgissent en trois ans; troisième, Clairvaux, dans la vallée d’Absinthe, dont Bernard est nommé abbé; Clairvaux donnera à son tour successivement la vie à soixante-dix monastères. Réformateur, sa règle sévère se répand en dehors de son ordre et provoque un regain d’austérité non seulement dans la vie des cloîtres, mais dans celle du clergé séculier et des prélats. Bernard est un mystique ardemment assoiffé de contemplation et d’ascèse; mais sa vie se passe à courir le monde, à arbitrer les querelles des puissants, à assurer la défense de l’Église contre le schisme, contre l’hérésie, contre les infidèles. Bernard est brûlant d’amour, d’amour pour le Christ et d’amour pour les hommes dans le Christ; mais il est dur, inflexible, implacable, lorsque l’Eglise est menacée. Humble moine, il commandera aux papes, homme de paix, il prêchera la guerre. De 1130 à 1137, l’Église est ébranlée par l’élection de l’antipape Anaclet II contre Innocent II. Bernard est l’âme de la lutte, il gagne à la cause d’innocent les princes, les rois, l’empereur, il en arbitre les conflits, il en secoue l’indifférence, met en marche les armées jusqu’à la mort de l’usurpateur. Ensuite il lui faut faire face à l’erreur, à l’hérésie : en Albigeois, c’est Pierre de Bruys, puis son successeur Henri (qu’il affrontera en 1145); à Paris, après Abélard dont les hardiesses théologiques apparaissent dangereuses et qu’il attaque et fait condamner à Sens (1140), c’est Arnaud de Brescia, élève d’Abélard, qui après avoir soulevé Rome contre Innocent II, avait dû s’enfuir (1143) et qui, réfugié en France, prêche contre l’Eglise; ce sera encore Gilbert de la Porrée dont les thèses seront portées (1148) devant le concile de Reims qui toutefois ne les condamnera pas. En 1144, le royaume chrétien de Terre Sainte, créé par la première croisade un demi-siècle auparavant, est menacé de ruine. Édesse tombe sous les assauts des infidèles, Byzance ne s’émeut pas. Sollicité par le roi de France, le Pape Eugène III, cistercien, autorise Bernard, dont il est le fils spirituel, à prêcher la croisade. A Vézelay (Pâques 1146), ensuite à Spire en Allemagne, Bernard enflamme par sa parole princes, nobles, roturiers; ses lettres rallient les absents; l’expédition s’ébranle en un enthousiasme immense — vers un immense désastre, dû à l’impréparation, aux rivalités, aux erreurs politiques, aux trahisons. Saint Bernard, quoi qu’en dise la plaque indicatrice de la place qui porte son nom à Dijon, le désignant, avec une précision laïque, comme « homme d’État », ne l’était pas à proprement parler, ou, si l’on aime mieux, il était l’homme d’Êtat mystique, l’homme d’État de la cité de Dieu. La responsabilité de la débâcle ne saurait lui être imputée; l’échec ne l’abat point et son énergie reste entière. Encore en 1153, mortellement atteint, il se met en voyage pour aller arrêter la guerre entre les Messins et le comte de Bar. Il meurt à son retour à Clairvaux. L’encyclique de Pie XII, à l’occasion du huitième centenaire de la mort de saint Bernard, Doctor mellifluus, en retraçant sa figure, sanctionne son surnom scolastique qui définit si bien son esprit, sa recherche du « miel » de la dévotion dans la « cire » de la révélation. De son œuvre écrite il nous reste un nombre important de Lettres, près de 450; presque autant de Sermons, près de 300, dont 85 sur le Cantique des cantiques; ses « sermons sur la Vierge Mère » qui sont parmi les plus beaux, préludent à la mario-logie dont saint Bernard est l’un des fondateurs. Ses traités théologiques, une douzaine, en général de peu d’étendue, mais de grand intérêt, quelques opuscules moraux ou polémiques compétent son œuvre. Nous citerons le traité des Degrés de l’humilité et de l’orgueil écrit vers 1127, commentant la règle de saint Benoît comme une initiation à la vie mystique; le Traité de l’amour de Dieu, de la même époque, identifiant la vie chrétienne avec la vie mystique fondée sur l’amour dû à Dieu créateur et sauveur; l’opuscule Sur la grâce et le libre arbitre (vers 1127), chapitre important de la doctrine de saint Bernard; Des devoirs des évêques, sur la vie spirituelle des évêques, écrit à la demande de l’archevêque de Sens; une Apologie écrite après la croisade ; enfin le traité de la Considération (1149-1152), guide de perfection pour les souverains pontifes, dédié à Eugene III. Nous ne possédons malheureusement aucun de ses sermons pour la croisade qui étaient probablement en langue romaine.

« BERNARD DE CLAIRVAUX (1090-20 août 1153) Abbé, saint A vingt-deux ans en 1112, Bernard entraîne avec lui à l’abbaye de Cîteaux, créée le 21 mars 1098 , une trentaine d’hommes parmi lesquels ses frères et l’un de ses oncles.

En trois ans, la communauté crée trois nouveaux monastères cisterciens dont celui de Clairvaux.

Bernard en est nommé abbé.

C’est à soixante-dix monastères que cette abbaye donnera vie.

Sévère, la règle qu’impose Bernard est toute d’ascèse et de contemplation.

Entre 1130 et 1137, les querelles déchirent l’Eglise entre l’antipape Anaclet II et Innocent II.

Bernard convainc les rois, les princes et l’empereur de se rallier à Innocent.

Il est aussi celui qui combat toutes les hérésies , qu’elles soient celles des Albigeois , celle d’ Abélard comme celle des Cathares .

Lorsqu’en 1144 le royaume de Jérusalem est menacé, le pape Eugène III, lui-même cistercien, autorise Bernard à prêcher la croisade.

C’est ce qu’il fait devant le roi Louis VII à Vézelay le 31 mars 1146, c’est ce qu’il fait à Spire le 25 décembre de la même année devant l’empereur Conrad III.

C’est par ses lettres qu’il rallie encore ceux qui ne peuvent entendre sa voix.

Bernard peut écrire au pape : “ Vous avez commandé, j’ai obéi.

Sous votre autorité, j’ai ouvert la bouche et les guerriers se sont multipliés comme l’herbe dans le champ sous la pluie d’avril.

” Ce sont en effet plus de 100 000 hommes qu’entraîne Bernard derrière lui pour la deuxième croisade .

C’est après avoir tenté d’arrêter une guerre entre les Messins et le comte de Bar que Bernard meurt de retour à Clairvaux.

Bernard a été canonisé en 1174.

Ses écrits, quelque 450 lettres, quelque 300 sermons dont ceux sur la vierge à laquelle il voue une dévotion très forte, des traités comme Degrés de l’humilité et de l’orgueil ou Traité de l’amour de Dieu ou encore Sur la grâce et le libre arbitre , font de lui un docteur de l’Eglise.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles