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Berio (Luciano)

Publié le 16/05/2020

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« 1 / 2 17 juillet 1968 Série D-38 Fiche N• 2508 Berio (Luciano) 1.

Luciano Berio est un des compositeurs contemporains qui font que l'Italie reste une terre d'élection de la musique.

Avant lui Petrassi, Ghedini, Dallapiccola ont sauvé la musique italienne du provincialisme où elle s'enlisait, en la réintégrant au sein de la culture européenne.

Aujourd'hui, comme Luigi Nono, son camarade de génération, Luciano Berio prouve que les exercices abstraits des écoles les plus avancées peu­ vent ouvrir la voie à un langage musical aussi nouveau que parfaitement expressif.

2.

Né à Oneglia en 1925, Berio a fait ses études au Conservatoire Giuseppe Verdi, de Milan, ce qui peut paraître prémonitoire à ceux qui saluent en lui un nouveau Verdi.

A peine âgé de trente ans, il anime dans son pays des rencontres internationales de musique contemporaine.

A Milan, en 1954, il fonde, puis dirige avec Bruno Maderna le Studio de phonologie de la radiodiffusion Italienne.

Ses recherches dans le domaine électronique le conduisent à la Columbia University de New York, et il séjournera long­ temps aux Etats-Unis, enseignant la composition tantôt au Mills College de Californie, tantôt à l'Université de Harvard, ou, plus tard, à la Juilliard School of Music de New York.

3.

A l'œuvre de Berio, un "Magnificat" donne le départ en 1949.

Viennent d'abord des pièces instrumentales et orchestrales («Cinq Variations" pour piano, ..

Nones "• pour grand orchestre, une ..

Sérénade " pour flûte et quatorze instruments).

Déjà se devine une logiquè personnelle qui se précisera dans les ..

Séquences " (la première date de 1958, la sixième de 1966).

Quels que soient leur nature et leur mode d'action, les divers éléments du morceau se superposent, se mêlent en des transitions imper­ ceptibles, chaque élément, dans son association ou son conflit avec les autres, gar­ dant assez de voix pour exprimer son drame propre.

Chez Berio lui-même, le drama­ turge va s'allier au compositeur pour produire, en 1958, une œuvre d'un lyrisme intense: l'« Hommage à Joyce"· 4.

Dans cet " Hommage"· le directeur du Studio de phonologie montre que ses travaux électro-acoustiques ne l'ont pas entraîné vers le rigorisme d'un Stockhausen.

Reprenant, plutôt, la démarche de Pierre Schaeffer dans sa "Symphonie pour un Homme seul "• Berio a enregistré sur bande, non pas des sons électroniques mais une voix, disant des fragments d'« Ulysse"· Cette voix, travaillée par la technique radiophonique, se mêle à la déclamation de la récitante, selon le procédé dramatique de chevauchement, d'écho, de dédoublement cher à l'auteur.

5.

Sept ans plus tard, la vocation de Berio pour l'art lyrique éclate dans le " Labo­ rintus, que l'ORTF lui a commandé, à l'occasion du 7QQe anniversaire de la naissance de Dante.

Ici encore, foisonnement sonore des instruments, des voix, des bandes magnétiques, chacun jouant sa partie en pleine liberté, mais avec une nécessité qui s'impose.

Ayant appris et assimilé le langage de la musique moderne, Berio s'en sert pour explorer les terres encore inconnues de l'univers intérieur.

Son gigantesque " Laborintus "· violent, passionné, profondément humain, lui permet d'écrire son nom, après celui de Verdi, après celui de Dallapiccola, au fronton de l'opéra italien. 2 / 2. »

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