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Bergson, dans un article publié en 1923, estime la France « pénétrée de classicisme, d'un classicisme qui a fait la netteté de son romantisme ». Vous semble-t-il que la littérature française ait en effet toujours préservé l'essentiel de l'apport classique ?

Publié le 10/06/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Bergson, dans un article publié en 1923, estime la France « pénétrée de classicisme, d'un classicisme qui a fait la netteté de son romantisme ». Vous semble-t-il que la littérature française ait en effet toujours préservé l'essentiel de l'apport classique ?. Ce document contient 1523 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

Cette unité ne doit pas seulement s'entendre de la composition, elle doit encore s'entendre de la façon d'appréhender le réel : très souvent la littérature française, au lieu de suivre celui-ci dans sa diversité, aime le ramener à quelques lois générales. Le classicisme, admet-on généralement, s'intéresse à la nature humaine, à la psychologie, comme on dirait maintenant, mais il ne s'intéresse pas à l'homme en tant que ce dernier est imprévu et mystérieux. Même s'il étudie un monstre (Phèdre), il veut surtout en connaître les lois et les ressorts fondamentaux. Il serait plus juste de remarquer que notre littérature est une littérature de « moralistes », c'est-à-dire d'écrivains qui visent plutôt à faire la géométrie des passions ou leur algèbre, selon le mot de Stendhal; qu'à nous étonner devant un cas particulier. De même, l'attention d'un Montesquieu se portera plutôt sur les lois des sociétés que sur la couleur-individuelle de tel moment du passé.

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