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Bénin (2000-2001): Mascarade électorale

Publié le 12/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/1/450068.txt[12/09/2020 03:40:14] Bénin 2000-2001 Mascarade électorale Le président sortant Mathieu Kérékou a été réélu av ec 84,06 % des suffrages le 22 mars 2001, au second tour d'une élection présidentielle marquée par de nombreuses ir régularités, couvertes par la Commission électorale nationale autonome et la Cour constitutionnelle.

D'où l es désistements successifs de l'ancien président Nicéphore Soglo (16 mars) et du président de l'Asse mblée nationale Adrien Houngbédji (19 mars), arrivés derrière M.

Kérékou au premier tour du 4 mar s avec respectivement 27,2 % et 12,6 % des suffrages.

Tout en restant membre de son gouvernement, le ministre d'É tat Bruno Amoussou, qui avait obtenu au décompte final du premier tour 8,6 % des suffrages (contre 4 % auparavant), a accepté le 22 mars de devenir le rival faire-valoir de M.

Kérékou (pendant la c ampagne, il avait appelé à voter contre lui puis s'était ravisé entre les deux tours).

Sans parti politique ni majorité parlementaire, M.

Kérékou a fa it de son discours mystico-religieux un substitut de projet de société et a continué à s'entourer de ses anciens collaborateurs de l'époque de la dictature militaro-marxiste (1972-1990), comme l'a illustré le nouv eau gouvernement formé le 7 mai 2001.

La lutte contre la corruption a été reléguée au rang d e lointain souvenir par un pouvoir empêtré dans des scandales financiers, dont le plus important du quinquennat 199 6-2001 a été l'affaire Sonacop (Société nationale de la commercialisation des produits pétrol iers) cédée, dans des conditions douteuses, au richissime homme d'affaires et grand argentier du pouvoir en place Sé fou Fagbohoun, sans parler des tentatives infructueuses d'achat de conscience des députés de l'op position.

La longue précampagne électorale, commençant pratiquement avec la démission d'A.

Houngbédji de son poste de Premier ministre en mai 1998, a pu faire oublier les graves pro blèmes économiques et sociaux du pays, le gouvernement s'étant contenté de gérer le quotidien , avec le rituel vote budgétaire de fin d'année.

C'est ainsi que le 23 décembre 2000, les députés on t adopté la loi budgétaire pour 2001 qui prévoyait des recettes s'élevant à 281,3 milliards FCFA contre 416,8 milliards de dépenses, soit un déficit de 135,5 milliards FCFA que le gouvernement, comme par le passé, comp tait éponger par les apports de bailleurs de fonds extérieurs.

Et malgré la mascarade électoral e, le Bénin pouvait compter sur une image démocratique attractive pour la communauté internationale.

L'Union européenne a ainsi débloqué, en 2001, une aide non remboursable de 7 milliards FCFA et le Japon une aide alimentaire de 1,2 milliard FCFA.. »

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