Bénin (1990-1991)
Publié le 12/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Bénin (1990-1991). Ce document contient mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
file:///F/Lycée/angui/1/450079.txt[12/09/2020 03:40:15]
Bénin 1990-1991
Le 4 avril 1991, le général Mathieu Kérékou - porté à
la tête de l'État le 26 octobre 1972 par un putsch, et
qui, en 1974, avait opté pour un régime marxiste-léniniste - se
soumettait au verdict des urnes et cédait
la place à Nicéphore Soglo.
Le soulagement fut général.
Pour
une fois, le dérapage dans l'alternance
sanglante n'avait pas eu lieu.
Les choses avaient débuté à la C
onférence nationale des forces vives de la
nation, du 19 au 28 février 1990, qui avait décidé de mettre fi
n au parti unique et de mettre en place de
nouvelles institutions crédibles et respectueuses des droits de l'hom
me.
Le calendrier fixé fut respecté pour l'essentiel.
Il débuta par
la légalisation des partis politiques: 35 au
total.
Seul le Parti communiste de Dahomey (PCD) refusa de se soumettr
e à la procédure
d'enregistrement.
La liberté de la presse fut ensuite assurée.
Les
lois d'exception relatives à l'internement
administratif furent aussi abrogées.
Des élections locales permire
nt, les 10 et 11 novembre 1990, de
désigner maires de communes et responsables de villages et de quartie
rs.
La constitution nouvelle fut
approuvée par référendum le 2 décembre 1990 (93,2% de "oui"
); elle a institué un régime présidentiel.
Le 17 mars 1991, furent organisées les élections législatives.
La victoire revint à une coalition de quatre
partis soutenant Nicéphore Soglo.
Notre cause commune (NCC) d'Alber
t Tévoedjrè et le Parti social-
démocrate d'Amoussou Bruno réalisèrent des scores honorables.
E
nfin, les élections présidentielles des 10
et 24 mars 1991 conduisirent, au deuxième tour, à l'élection de
Nicéphore Soglo (67,6% des voix) face
au général Kérékou.
Une ombre au tableau: les échauffouré
es interethniques du 24 mars 1991, à Parakou
et Natitingou, suscitées par des partisans exaltés du généra
l Kérékou.
L'une des personnalités les plus marquantes du "renouveau démocrat
ique" - nom donné à ce processus
qui exerce une forte attraction sur certains pays africains - aura ét
é Mgr Isidore De Souza, archevêque de
Cotonou et président de la Conférence nationale des forces vives,
qui réussit à calmer les passions.
C'est
notamment sur son insistance qu'une amnistie fut accordée au géné
ral M.
Kérékou afin de garantir la paix
sociale, surtout dans le Nord du pays où les populations, restées
fidèles à l'ancien président, originaire de
cette région, lui avaient accordé à 95% leurs suffrages.
Au plan économique, dans un pays où la faillite du système banc
aire était totale, la coopération avec la
communauté financière internationale a été relancée par l
e processus de démocratisation qui a également
permis la reprise de l'activité des agents de l'État en grève l
arvée depuis 1989-1990..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Vénézuela (1990-1991)
- Vanuatu (1990-1991)
- Uruguay (1990-1991)
- URSS (1990-1991): La dernière année Gorbatchev?
- Tchécoslovaquie (1990-1991)