Bénin (1984-1985)
Publié le 12/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Bénin (1984-1985). Ce document contient mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
file:///F/Lycée/angui/1/450085.txt[12/09/2020 03:40:16]
Bénin 1984-1985
Le Bénin (ex-Dahomey) a continué de bénéficier en 1984 de
la stabilité politique apportée par le régime
du président Mathieu Kerekou.
Celui-ci, au pouvoir depuis 1972, a é
té nommé général en 1984.
Mais sur
le plan économique, le marasme persiste dans ce petit pays qui a vé
cu en grande partie de ses échanges
commerciaux avec son grand voisin du nord, le Nigéria.
La fermeture p
ar celui-ci, le 31 décembre 1983,
de la frontière bénino-nigériane a été fortement ressenti
e par la population frontalière et la communauté
commerçante de Porto Novo.
Les recettes douanières et portuaires o
nt chuté de plus de 30%.
Mais cette
fermeture n'a pas fait que des malheureux: elle a permis d'écouler su
r le marché local une importante
quantité de maïs, de gari et de tomates auparavant drainée vers
le Nigeria.
Pour la première fois depuis
quatre ans et demi, les prix de ces produits ont baissé, début 198
5, à la grande satisfaction des
travailleurs de la ville.
La dette extérieure du Bénin est comparativement moins importante
que celle du Togo (586 millions de
dollars à la fin de 1983, soit environ 60% du PNB).
Mais la chute de
s recettes fiscales ainsi que la
mauvaise gestion des sociétés d'État ont causé au gouverneme
nt de grandes difficultés de trésorerie en
1985.
A partir d'août 1984, les salaires des fonctionnaires ont ét
é payés avec un retard considérable en
ayant recours aux expédients.
Le rééchelonnement de la dette extérieure a fait l'objet de dis
cussions mais ne s'est point encore
matérialisé, le gouvernement éprouvant quelque réticence à
appliquer les recettes brutales du Fonds
monétaire international (FMI).
Le budget de fonctionnement de l'exe
rcice 1985 a été voté à la baisse,
pour la deuxième année consécutive (à un milliard de francs
français, soit -9,2%), tandis que le budget
d'investissement a été réduit de 15,6%.
Une active campagne de promotion pétrolière a été lancée,
au début de l'année 1985, en vue de
l'attribution de nouveaux permis de recherche, tandis qu'un financement
additionnel en provenance de la
Banque européenne d'investissement et de la Banque mondiale devait pe
rmettre d'agrandir les
installations de production du gisement offshore de Seme dont la product
ion annuelle est estimée à 450
000 tonnes.
La réorganisation des sociétés d'État est resté
e à la traîne, faute de mesures énergiques.
Sur le plan social, l'État ne peut offrir d'emplois aux étudiants
en fin de cycle: au début de 1985, plus de
mille étudiants étaient inscrits au chômage et leur nombre ne f
era que croître dans les années à venir.
Pour dégeler la tension politique, le gouvernement a fait libérer,
en juillet 1984, des étudiants et
enseignants soupçonnés de sympathie pour le Parti communiste dahom
éen (opposition).
Dans le domaine culturel, l'année 1984 a été marquée par le
succès de la troupe théâtrale Towakonou qui
interprètre des pièces en langue goun.
Malgré le décès de
son fondateur, Dehovmon Adjagnon, en février
1985, les activités de la troupe ont pu être poursuivies..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓