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Belo, Carlos Felipe Ximenes1PRÉSENTATIONCarlos Felipe Ximenes BeloL'évêque catholique de Dili,

Publié le 18/05/2020

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« Belo, Carlos Felipe Ximenes 1 PRÉSENTATION Carlos Felipe Ximenes BeloL'évêque catholique de Dili, Carlos Felipe Ximenes Belo, n'a jamais cessé de défendre la cause timoraise en alertant la communautéinternationale au sujet de la gravité de la situation au Timor-Oriental sous l'occupation indonésienne.

En 1996, ses efforts en faveurd'« une résolution juste et pacifique » du conflit au Timor-Oriental sont récompensés par le prix Nobel de la paix, qu'il partage avecJosé Ramos-Horta, l'un des principaux acteurs de la lutte pour l'indépendance du Timor-Oriental.Getty Images Belo, Carlos Felipe Ximenes (1946- ), évêque catholique, co-lauréat du prix Nobel de la paix 1996 avec José Ramos-Horta, pour ses efforts en faveur de la paix au Timor- Oriental. 2 CARRIÈRE ECCLÉSIASTIQUE Né à Baukau, Carlos Felipe Ximenes Belo étudie au séminaire jésuite de Dare, près de Dili, la capitale du Timor portugais (partie orientale de l’île de Timor).

En 1973, ilquitte l’île pour Lisbonne afin d’y étudier.

Après plusieurs années de philosophie et de théologie, il se rend à Rome et y est ordonné prêtre en 1980.

Il poursuit ensuite sesétudes ecclésiastiques à l’université pontificale salésienne de Rome. De retour sur son île natale en 1981 — l’ancienne colonie portugaise a été annexée par l’Indonésie en 1976 —, il enseigne au séminaire de Fatumaca, à Baukau, dont ildevient le recteur en 1983.

La même année, il est nommé administrateur apostolique du diocèse de Dili.

En 1988, il est sacré évêque. 3 LE PORTE-PAROLE NON-VIOLENT DE LA CAUSE TIMORAISE Tout au long de l’occupation indonésienne, Carlos Felipe Ximenes Belo apparaît comme l’un des principaux défenseurs de la cause timoraise auprès de la communautéinternationale.

Auteur de nombreux écrits consacrés à l’occupation indonésienne et aux exactions de l’armée, il multiplie les contacts avec l’étranger afin d’alerter lacommunauté internationale de la gravité de la situation au Timor-Oriental.

À l’intérieur, il exhorte le peuple, affaibli et excédé par la répression, les famines et les maladies,à manifester son opposition de manière non-violente.

Parallèlement, il s’efforce de dialoguer avec le gouvernement indonésien afin de négocier une résolution pacifique duconflit.

Les menaces et les pressions exercées par les autorités indonésiennes n’entament pas son dévouement auprès de la population timoraise et ses efforts pouraméliorer son sort (aide à la construction d’écoles et de dispensaires, fondation d’une commission pour le respect des droits de l’homme, établissement d’une radioindépendante). En 1996, les efforts de monseigneur Belo en faveur d’« une résolution juste et pacifique » du conflit au Timor-Oriental sont récompensés par le prix Nobel de la paix, qu’ilpartage avec son compatriote José-Ramos Horta, leader indépendantiste en exil. Dès 1998, la chute du président Suharto et l’assouplissement de la politique indonésienne favorisent l’établissement d’un processus d’autodétermination du peuple timorais.Le 30 août 1999, celui-ci se prononce à 78,5 p.

100 pour l’indépendance du Timor-Oriental.

Cependant, la vague de terreur perpétrée par des milices anti-indépendantistes,soutenues par l’armée indonésienne, dès la proclamation des résultats du référendum, va jusqu’à frapper l’évêque de Dili : le 7 septembre 1999, l’évêché est attaqué alorsqu’il abrite entre 2 000 et 3 000 réfugiés.

Contraint de quitter le territoire, monseigneur Belo dénonce le « crime contre l’humanité » en cours au Timor-Oriental et insistesur l’urgence de l’envoi d’une force internationale.

Celle-ci intervient à la fin du mois de septembre afin de restaurer la paix et la sécurité.

De retour dans son pays dès lemois d’octobre, monseigneur Belo, fort de l’autorité morale et politique acquise tout au long de ses années de lutte, accompagne et soutient le processus électoral qui mènele Timor-Oriental jusqu’à son indépendance officielle, le 20 mai 2002. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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