Beckett- En attendant Godot (L.An°1) - Acte 1

« Beckett- En attendant Godot (L.An°1) I- Introduction 1°et 2° partie de l’intro Pendant la seconde guerre mondiale, Samuel Beckett participe à la Résistance contre le nazisme mais son réseau dénoncé, il échappe de justesse à la Gestapo.

Il se rend compte de l’absurdité et de la fragilité de la vie.

Paru en 1952/1953, En Attendant Godot est une pièce de dans laquelle Beckett nous livre une version grotesque de la condition humaine.

Elle met en scène l'attente de deux hommes, Vladimir et Estragon qui attendent un prétendu Godot que personne ne connaît, celui-ci ne fera d'ailleurs jamais son apparition.

Nous sommes dans la 1° phase du premier acte.

L'extrait étudié est la scène d’exposition.

Estragon est assis sur une pierre en train d’enlever sa chaussure.

Un deuxième personnage, Vladimir entre en scène quelques minutes plus tard. II- Lecture du texte III- Annonce de la méthode d’explication Pourquoi cet extrait est-il déroutant pour le spectateur ? 1- L’anti-théâtre 2- La relation entre les 2 personnages. IV- Explication thématique du texte 1 er axe : L’anti-théâtre :  Le cadre temporel : D’après la règle de l’unité de temps et de lieu toute pièce de théâtre doit représente une histoire qui se déroule en une journée, c'est-à-dire 24h, mais aussi faire coïncider l’espace scénique avec le lieu ou se déroule l’action.

Cette pièce commence avec la didascalie « soir » (L) et on ne sait pas quand elle se termine.

On peut dire qu’elle est intemporelle.

Le nom éternité situé à la page 10 montre qu’il s’est écoulé beaucoup de temps entre la réalisation des événements racontés et le moment présent.

L’absence d’indicateur ne nous permet pas de situer la pièce à une certaine époque.

Le temps est ici flou, incertain et n’a ni commencement ni fin.

 Le lieu : La règle de l’unité de lieu cherche dans le théâtre classique à faire coïncider l’espace scénique avec le lieu où se déroule l’action.

Ici l’action se déroule sur une route à la campagne avec un arbre.

Le lieu nous ai annoncé sans déterminants, il n’y a pas de verbe, les mots sont pris comme on peut les trouver dans un dictionnaire.

Toutes ces caractéristiques mettent en scène une sorte d’abstraction.

C’est le seul décor.

Il est sombre, dépouillé, vide et peut refléter le vide intérieur des deux personnages.

Cette route, on ne sait pas d’où elle commence et où elle s’en va.

Elle symbolise ici la vie.

Cette scène d’exposition s’ouvre avec la réplique « Rien à faire ».

Elle annonce des le début le thème de la pièce qui est l’attente.. »