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Baez, Joan.

Publié le 18/05/2020

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« 1 / 2 Baez, Joan. 1 PRÉSENTATION Baez, Joan (1941- ), chanteuse américaine, célèbre pour la pureté de sa voix, l’intégrité de ses engagements et sa contribution au renouveau folk du début des années soixante. 2 UNE RENCONTRE DÉCISIVE : BOB DYLAN Née à Staten Island (New York), de père mexicain et de mère irlandaise, Joan Baez étudie l’art dramatique à l’université de Boston.

Elle chante dans les cafés et réalise quelques maquettes d’enregistrements.

En 1959, elle participe au premier Newport Folk Festival.

Son premier album — Joan Baez (1960) —, publié par le label Vanguard, est constitué de chansons folk traditionnelles. L’année suivante marque un tournant décisif dans la carrière de Joan Baez, puisqu’elle rencontre Bob Dylan au Gerde’s Folk City de Greenwich Village.

S’inspirant l’un l’autre, ils cristallisent autour de leur couple et de l’émulation artistique qui en découle l’ensemble des mouvements contestataires de l’époque ; en mai 1963, ils montent ensemble sur la scène du festival folk de Monterey, puis Joan Baez se trouve aux côtés de Martin Luther King lors de la marche sur Washington du 15 juin 1963 et du désormais célèbre discours ( I Had A Dream, « j’ai fait un rêve »), symbole d’une carrière articulée autour d’engagements politiques courageux et fidèles. 3 ENTRE MUSIQUE FOLK ET ENGAGEMENTS POLITIQUES En 1965 paraît Farewell, Angelina : Joan Baez y interprète des compositions de Donovan, Woody Guthrie et Bob Dylan (notamment la chanson-titre).

Elle entreprend par la suite une tournée en Europe où ses interprétations de It’s All Over Now Baby Blue et de There But For Fortune subjuguent totalement son auditoire.

Après la mort de l’écrivain Richard Farina (époux de sa sœur Mimi), Joan Baez enregistre l’un de ses textes : Pack Up Your Sorrows (ou « range tes douleurs »).

Ayant épousé David Harris, étudiant activiste emprisonné pour désertion, elle lui dédie David’s Album (1969), rédige un livre (Daybreak) et donne naissance à un fils, Gabriel.

Les albums de la seconde moitié des années soixante — Noël (1966), Joan (1967), Any Day Now (1968), double album exclusivement consacré à des chansons de Bob Dylan, et Baptism (1968) — confirment les talents vocaux de Joan Baez, interprète remarquable des textes et des musiques d’auteurs-compositeurs tels que Paul Simon, Phil Ochs ou Tim Hardin. One Day at A Time (1970), s’il ne contient encore que des reprises (notamment le No Expectations des Rolling Stones), à l’exception d’une seule chanson, dévoile un son plus moderne et plus apte à conquérir le grand public.

L’album Blessed Are, sorti en 1971, comprend deux de ses plus grands succès : The Night They Drove Old Dixie Down et Let It Be, une reprise des Beatles.

Le film Carry It On donne naissance à son dernier disque (éponyme) pour Vanguard, peu avant son divorce avec David Harris. Pour la société de production A&M, Come From the Shadows est enregistré à Nashville (Tennessee) et contient notamment Love Song To A Stranger. Joan Baez salue la mémoire de Janis Joplin, disparue deux ans auparavant, avec In the Quiet Morning écrit par Mimi Farina (1972).

Where Are You Now, My Son ? paraît en 1973 : la seconde partie du disque est une protestation (sur fond sonore de bombes) contre le pilonnage de Hanoï par les pilotes américains ( voir guerre du Viêt Nam). Pour son album Gracias a la vida (Here’s To Life), publié en 1974, elle interprète toutes les chansons en espagnol.

Diamonds and Rust (1975) est inspirée par sa liaison avec Bob Dylan.

Après Gulf Winds (fin 1976), dont elle est l’unique auteur- compositeur-interprète, elle réalise Blowin’ Away (1977) à Los Angeles, puis Honest Lullaby (1979). 4 UNE ACTIVITÉ DISCOGRAPHIQUE ÉPISODIQUE, UNE PRÉSENCE NÉANMOINS PERTINENTE Joan Baez connaît une période difficile au début des années quatre-vingt, alors placées sous l’égide de la new wave synthétique et du rock FM ; la mode n’est plus à la musique folk.

De retour sur la scène internationale à l’occasion du Live Aid en 1985 (après plusieurs années passées en France proche du pouvoir politique en place) , elle apporte également son soutien à l’organisation humanitaire Amnesty International, puis rédige une deuxième autobiographie : Et une voix pour chanter (And A Voice To Sing With, 1988) .

Après six ans d’absence, elle signe avec le label Gold Castle et retourne en studio pour Recently (1987).

Diamonds & Rust in the Bullring (1989), sur lequel figure une chanson de Leonard Cohen, témoigne d’un concert donné en Espagne.

On la revoit à Newport (1990) tandis que Speaking of Dreams, où elle chante en duo avec Paul Simon et Jackson Browne, sort pour la fin de l’année. En 1991, à San Francisco, elle accompagne une marche organisée au profit d’associations de lutte contre le sida en chantant You’ll Never Walk Alone. Rejointe au Golden Gate Park par Kris Kristofferson et Graham Nash ( voir Crosby, Stills, Nash [& Young]), elle rend hommage à la mémoire de Bill Graham avec Amazing Grace. Joan Baez a depuis lors tourné en Bosnie (1993) et œuvré à plusieurs collectes de fonds pour diverses associations ou organisations humanitaires (dont Humanitas International, Sound Action, etc.).

Gone From Danger (1997), teinté de folk, est son dernier album en date. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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