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Bac de français: Gargantua, PROLOGUE

Publié le 12/12/2023

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« Gargantua, INTRODUCTIONS ET CONCLUSIONS d’études linéaires POSSIBLES Trop longues en l’état mais dans lesquelles vous piocherez si vous n’avez pas trouvé par vous-mêmes. Texte 1, PROLOGUE Introduction : - - - - Les 1000 ans du Moyen-Âge ont fini par s’éteindre avec l’apparition de l’imprimerie et la découverte du Nouveau Monde dans la 2nde moitié du 15ème siècle.

Les progrès médicaux avec une meilleure connaissance de l’anatomie, la notion d’héliocentrisme développée par Copernic, donnent le vertige en même temps qu’ils placent l’Homme au centre de toutes les attentions.

Faire de lui un géant assoiffé de connaissances apporte le succès à François Rabelais.

Après Pantagruel, il décide donc de raconter l’histoire de son père Gargantua auquel il adjoint à nouveau un prologue pour mieux mettre en scène la parution de ce second volet qui va devenir un best-seller à l’époque, réédité plusieurs fois jusqu’à son édition définitive, en 1542. A la manière d’1 préface auctoriale, 1 prologue permet à l’auteur de présenter l’œuvre à lire, de justifier ses choix d’écriture, de la défendre et d’inciter le lecteur à la lire.

C’est le cas de ce début de prologue qui peut se lire comme le meilleur argumentaire qui soit pour faire entrer dans la lecture de La Vie très horrifique du grand Gargantua. Tout dans cette adresse au lecteur est surprenante, originale : des destinataires auxquels l’œuvre est dédiée à la figure tutélaire sous laquelle elle se place, le philosophe Socrate vu et corrigé par la plume autant irrévérencieuse que respectueuse du moine défroqué devenu médecin. Ce début de préface peut s’envisager en 4 mouvements : o L’apostrophe à ses lecteurs, l.

… à l.

… o La présentation de Socrate, l.

… à l.

… o L’ouverture de la boite-métaphore, double de Socrate et du prologue qui permettra en dernier lieu d’accéder à … , l.

… à l.

… o Le sens caché du livre, l.

… à l.

… Conclusion : - - La convocation de Socrate a permis une démonstration étourdissante de la persuasion argumentative de Rabelais dans cette captatio benovolentiae : persuader par le débordement de sens en montrant qu’il faut aller au-delà des apparences : le livre à lire est aussi sérieux qu’il paraît extravagant.

Il nous délivre un enseignement implicite en opposant clairement l’apparence et la profondeur cachée, dans un registre burlesque affiché. Le procédé est vertigineux, et le texte devient la boîte métatextuelle dans laquelle sont renfermés tous ces trésors qu’il ne tient qu’au lecteur averti de goûter, en ouvrant désormais le récit de la vie de Gargantua.

Le prologue donne donc un avant-goût de ce trésor, cette « drogue fine » que les lecteurs vont bientôt découvrir pour s’initier à la magie humaniste, faite de folie joyeuse et de sagesse intemporelle.

Le prologue apparaît aussi comme un marqueur essentiel de l’esthétique humaniste où l’optimisme débordant n’empêche jamais une réflexion profonde sur la notion d’humanité.

Ce prologue apparaît manifestement comme la clé qui ouvre une œuvre profuse où le rire, la paillardise, la joie seront mêlés à la gravité de la recherche du sens. Texte 2, chapitre 7 Introduction : - - - L’Humanisme est un mouvement littéraire, artistique et culturel qui met l’humain au centre de Tout.

Microcosme scruté à la loupe dans le macrocosme de l’Infini, il est avide de parfaire ses connaissances sur le monde qui l’entoure, sur le sens qu’il peut et doit donner à son existence.

Rabelais n’est pas en reste, sa prodigieuse culture nourrie de grec, de latin et d’hébreu lui fait passer par le gigantisme pour dire l’Homme dans ses récits. Le récit éponyme a pris 7 chapitres pour faire naître Gargantua.

Il a fallu rappeler ses origines merveilleuses de personnage mythique et faire attendre une naissance après onze mois de grossesse pour sa mère Gargamelle.

Et le lecteur n’est pas déçu par ce qu’il découvre : un petit de géant aux appétits immenses et insatiables apparaît sous nos yeux. Cette présentation du personnage peut s’envisager en 4 mouvements : o Au nom du père, naît le fils, l.

… à l.

… o Un allaitement particulier, l.

… à l.

… o La 1ère année d’un bébé géant, l.

… à l.

… o Un sacré goût pour la fête, l.

… à l.

… Conclusion : - Par la magie capricieuse de la narration, le père de Pantagruel nous apparaît en petit enfant après son fils.

Rien n’est habituel dans cette chronique, le bébé est un géant, il boit du vin et tout le monde s’en réjouit : un nouvel ordre est né, celui des géants, utilisé pour réinventer un.... »

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