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Axel Oxenstierna1583-1654De toutes les forces qui, galvanisées par Gustave-Adolphe, ont porté la puissance suédoiseà des sommets étonnants, aucune n'a joué un rôle plus marquant que la haute noblesse.

Publié le 23/05/2020

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« Axel Oxenstierna 1583-1654 De toutes les forces qui, galvanisées par Gustave-Adolphe, ont porté la puissance suédoise à des sommets étonnants, aucune n'a joué un rôle plus marquant que la haute noblesse. Dans celle-ci, aucun homme n'a contribué plus qu'Axel Oxenstierna à lier étroitement les intérêts, les aspirations et la sensibilité aristocratiques à l'expansion d'un État conquérant. Né dans une ancienne famille alliée aux plus illustres, il appartenait au milieu qui s'opposa vigoureusement au despotisme et aux secrétaires roturiers de Charles IX.

Dans les universités allemandes, il avait acquis un goût de la théologie et un sérieux sans grâce dont la trace ne s'effaça pas dans la tournure du personnage et de son style.

Employé à la chancellerie royale dès son retour, il attesta sa fidélité en siégeant au procès de Hogenskild Bielke, l'un des inspirateurs des Postulata nobilium de 1594, apparenté et très lié à la mère d'Oxenstierna —un vieillard qu'on dut porter jusqu'au billot (1605).

Les services rendus à l'intérieur et dans une première mission diplomatique valurent à Axel Oxenstierna d'entrer à vingt-six ans au Conseil, où il prit rapidement de l'ascendant, jouant un rôle de premier plan quand il fallut régler les problèmes de l'avènement de Gustave Adolphe (1611). Dire qu'il fut dès lors le conseiller le plus proche, le plus efficace collaborateur du jeune roi, c'est donner une idée insuffisante de ses activités de chancelier.

Toutes les grandes affaires d'État, et beaucoup d'autres, passaient par cet office qui était, selon Gustave-Adolphe, le centre vital, anima regni. Chargée des relations avec l'étranger, la chancellerie avait vocation dans toutes les matières d'administration qu'il s'agisse des institutions d'enseignement, des rapports avec l'Église et avec les conseils de ville, aussi bien que des compagnies de commerce et de la poste, ou encore de la tactique à suivre en face du Riksdag. Le chancelier abattait un travail énorme, descendant jusqu'au détail sans s'y perdre.

Dans l'été 1624, il eut à conduire des négociations délicates avec les Danois.

Avant de rejoindre le roi à Elbing en 1626, il pourvut la chancellerie de l'organisation collégiale qui devait assurer la continuité du service à Stockholm en l'absence de son chef. Dans les décisions capitales des années suivantes, la communauté de vues laissa à peine place à quelques nuances entre l'impétuosité du roi et la pondération d'Oxenstierna. Insistant pour que l'Allemagne ne fasse pas oublier l'importance du front polonais dans la stratégie politique suédoise, le chancelier, chargé du gouvernement général de la Prusse, arriva à la fin de 1631 auprès de son maître avec l'idée qu'il convenait de ne pas se lier par des formules trop précises à des partenaires d'une versatilité éprouvée.

Lorsque manqua l'autorité exceptionnelle du chef de guerre tombé, qui laissait seulement une héritière de six ans, il fallut, pour poursuivre l'entreprise à laquelle Oxenstierna n'envisagea pas un instant de renoncer, négocier et renégocier sans cesse.

La ligue de Heilbronn, organisée en 1633, ne tint pas à l'épreuve des revers militaires (Nordlingen, 1634).

Faire front dans ces conditions, et depuis 1635 sans le revenu des douanes prussiennes, eût été bien difficile si la France n'était entrée dans la guerre contre l'empereur.

L'alliance et les subsides qu'elle comportait connurent au demeurant des hauts et des bas ; Oxenstierna n'entendait céder ni sur les intérêts de son pays ni même sur les préséances, au point de se refuser à parler le français que pourtant il connaissait.. »

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