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axe commentaire de texte une charogne Baudelaire

Publié le 26/09/2021

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« Deligne 1 ère 4 Martin 20/09/2021 AXE II- une description macabre Dans un premier temps, nous étudierons la description macabre que fait Baudelaire de la charogne a travers l’évocation réaliste et précise de celle-ci puis le souffle épique que donne l’auteur a son récit. Au premier abord, le poème suscite un effet de surprise chez le lecteur par l’aspect inattendu de la découverte, le poème a pour thème principal un cadavre, thème que l’on n’aurait pas jugé poétique, puis au fil de la lecture la promenade devient paradoxale car Baudelaire compare sa bien-aimée a cette charogne en putréfaction « vous serez semblable à cette ordure » (v.10), « telle vous serez » (v.11). Le poème est le récit de cette anecdote, on peut le voir : -au choix du titre « une charogne », qui est un titre provocateur car il n’évoque pas quelque chose de poétique mais plutôt quelque chose de répugnant, chose qui ne se faisait pas en poésie à cette époque. - au marqueur temporel précis « ce beau matin d’été » (v.1) qui est impossible à situer pour le lecteur car il n’est pas daté, ce jour fait partie de l’expérience commune du poète et de la femme. - ainsi qu’à l’emploi du passé simple « nous vîmes » (v.1) qui traduit la surprise et la soudaineté. Cette promenade amoureuse est donc un moment particulier mais qui s’est prolongé comme le montre l’emploi de l’imparfait (v.33 une chienne les « regardait »).

L’imparfait donne une impression de durée, cela montre que la contemplation de la charogne a été assez longue pour déranger la chienne.

Ce qui explique que la description, à l’intérieur du récit, soit si longue (v.3 à 32) et qui met plusieurs éléments en valeurs : - - L’évocation précise, traduit par l’emploi de nombreux mots et synonymes de « charogne » : « pourriture » (v.9), « carcasse superbe » (v.13), « squelette » (v.35, « ordure » (v.37) et par l’insistance de la place à la rime et aussi par la diérèse pour « infection » (v.38) et par la force de la description que l’on peut qualifier d’hypotypose.

- Le réalisme de l’évocation par l’insistance sur le processus de la décomposition comme dans « bataillons de larves » (v.18 à 19), où l’horreur est soulignée par le rejet et l’enjambement matérialisent bien l’action de « couler comme dans un épais liquide » (v.19) et sur les odeurs : « suant les poisons » (v.6), « plein d’exhalaisons » (v.8), « ventre putride » (v.17) et « la puanteur était si forte » (v.15) qui montre une forte présence de la perception sensorielle tous les sens sont offusqués, ce qui crée une synesthésie des perceptions qui se mêlent. - L’horreur de la vision qui est accentuée par l’évocation des sentiments éprouvés (par la femme vraisemblablement), comme le montre l’emploi de termes à connotation négative : « une charogne infâme » (v.3), « cette horrible infection » (v.38) qui sont ici mis en valeur par antéposition et diérèse et « vous crûtes vous évanouir » (v.16) mais ici, le ton peu précieux crée un décalage avec la réalité macabre et atroce.. »

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