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Autriche (2003-2004): Année électorale

Publié le 12/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/0/450159.txt[12/09/2020 18:50:51] Autriche 2003-2004 Année électorale La vie politique autrichienne a été marquée en 2003-2004 par pl usieurs élections régionales : les parlements des Länder ont été renouvelés en septembre 2003 e n Haute-Autriche et au Tyrol, en mars 2004 dans le Land de Salzbourg et en Carinthie.

Si les deux premiers scr utins ont confirmé la tendance observée depuis 2002 (stagnation ou faible progression de l’ÖV P – Parti populaire d’Autriche, conservateur, gains plus nets pour le SPÖ – Parti social-démocr ate – et les Verts, lourdes pertes pour le FPÖ – Parti libéral d’Autriche, populiste), ceux du printem ps suivant ont réservé quelques surprises.

En Haute-Autriche comme au Tyrol, l’ÖVP a amélioré légè rement ses résultats et conservé le siège de gouverneur (Josef Pühringer dans la première, Herwig van Staa dan s le second).

Le SPÖ, en Haute- Autriche, et les Verts, au Tyrol, ont remarquablement progressé, ces derniers atteignant là leur record historique (15,6 % !).

La participation au Tyrol a toutefois été particulièrement faible (60 %), du fait que l’issue du scrutin était certaine, l’enjeu n’étant pas de savoir si l’ÖVP obtiendrait ou non la majorité absolue, mais avec quel score.

Mais il convient de préciser la partic ularité du Tyrol : depuis 1998, son système de représentation n’est plus proportionnel, mais majori taire ; il aurait donc été possible, pour la première fois depuis 1945, que l’ÖVP profite de sa majorité absolue pour gouverner seul.

Il n’en a rien fait et a constitué, après négociation, un gouvernement de coal ition avec le SPÖ.

La raison invoquée à l’origine pour modifier le système – le renforcement de l’op position – a ainsi été aussi vite oubliée par l’un que par l’autre des deux grands partis.

En Haute-Autriche, l’ÖV P, le SPÖ et les Verts siègent ensemble au gouvernement, et il existe un dispositif de coopération entre l’Ö VP et les Verts : c’est le premier cas (certes, limité, pour l’instant, à un seul Land) de collabora tion explicite et codifiée entre ces deux formations.

Dans le Land de Salzbourg, le SPÖ est parvenu, avec une améliorati on spectaculaire de son score (+ 13,1 %), à surpasser l’ÖVP pour la première fois depuis 1945 (4 5,4 % des suffrages), remportant le siège de gouverneur.

Gabi Burgstaller est ainsi devenue la deuxième femme (ap rès Waltraud Klasnic en Styrie) à occuper ce poste.

Les équilibres politiques au niveau régional son t relativement stables en Autriche, et le basculement d’un Land d’une majorité à une autre y est assez rare.

Ainsi, depuis 1945, Vienne (SPÖ), la Basse-Autriche, la Haute-Autriche, la Styrie, Salzbourg, le Vorarlberg e t le Tyrol (ÖVP) n’avaient jamais changé de majorité.

Seuls la Carinthie (SPÖ, ÖVP, puis FPÖ ) et le Burgenland (ÖVP puis SPÖ) ont connu l’alternance.

En Carinthie, le FPÖ a confirmé son rang de premi er parti régional, son leader Jörg Haider conservant son siège de gouverneur.

L’empressement du SPÖ de ce Land à négocier avec le FPÖ a suscité de vives protestations à l’intérieur comme à l’ extérieur du parti ; d’autant plus qu’en 2000 le SPÖ avait vertement critiqué l’ÖVP de Carinthie pour avoir accepté d’entrer dans une coalition avec ces mêmes populistes de droite.

Le 25 avril 2004 a eu lieu l’élection à la présidence de la République.

En l’absence de candidats présentés par le FPÖ ou les Verts, seuls deux concurrents étaient en lice : la ministre des Affaires étrangères Benita Ferrero-Waldner (ÖVP) et Heinz Fischer (SPÖ).

La participation s’est élevée à 70 %, un taux assez faible pour ce pays (74 % en 1998).

Un tour de scrutin a suffi : Heinz Fische r l’a emporté avec 52,4 % des voix, contre 47,6 % à sa rivale.

Le mandat présidentiel est de six ans r enouvelable une fois.

Le vainqueur, né en 1938, a, pendant douze ans, été premier président du Nationa lrat (Chambre basse du Parlement fédéral) (1990-2002).

Il s’agit là de la première vict oire du SPÖ à la présidentielle depuis 1986.

Et, comme tous ses prédécesseurs, le huitième président de la ré publique d’Autriche est un homme.

Enfin, les élections européennes du 13 juin 2004 auront été, à plus d'un titre, riches en enseignements.

La Liste Hans Peter Martin, nouvellement créée, a réalisé un e percée inattendue en obtenant 14 % des suffrages exprimés.

H.

P.

Martin s'était présenté aux europé ennes de 1999 sous la bannièredu SPÖ, mais avait été exclu du groupe sociaux-démocrates au Parlement europ éen en 2004.

Le seul thème qu'il a développé durant sa campagne était les dépenses prétendum ent abusives des eurodéputés.

Par ailleurs, le FPÖ a connu un échec cuisant en ne recueillant que 6,3 % des vo ix (– 17 %), loin derrière le SPÖ (33,3 %), l'ÖVP (32,7 %), le HPM et les Verts (12,9 %).

Finalem ent, le taux de participation a atteint 42,4 % (49,4 % en 1999 et 67,7 % en 1995), soit le niveau le plus bas depuis l'adhésion de l'Autriche à l'Union européenne en 1995.. »

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