Autriche (2002-2003): Après la crise de la coalition
Publié le 12/09/2020
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Autriche 2002-2003
Après la crise de la coalition
Le tournant politique qui a marqué la période 2002-2003 en Autrich
e a été le renouvellement de la
Chambre basse (Nationalrat) lors des élections législatives tenu
es le 24 novembre 2002.
Dès le printemps
et le début de l'été 2002, le premier gouvernement dirigé pa
r Wolfgang Schüssel (coalition ÖVP – Parti
populaire d'Autriche, conservateur ; FPÖ – Parti libéral d'Autr
iche, populiste) semblait condamné à
l'échec.
La cause décisive en fut son incapacité évidente à
mener à bonne fin la réforme fiscale annoncée
dans son programme de 2000.
Un groupe interne au FPÖ, avec la partici
pation déterminante de son
ancien chef Jörg Haider, saisit cette occasion pour s'en prendre viol
emment aux membres FPÖ du
gouvernement et leur retirer finalement de facto la confiance – et do
nc le soutien – du parti, au cours
d'une conférence spécialement réunie en septembre à Knittelf
eld (Steiermark).
En conséquence, plusieurs
ministres FPÖ – dont la vice-chancelière Susanne Riess-Passer –
donnèrent leur démission, et l'ÖVP, sous
la direction du chancelier W.
Schüssel, convoqua des élections lé
gislatives anticipées.
Il était prévisible, dès la campagne, que le FPÖ allait perd
re massivement des voix.
En revanche, on
ignorait sur quel parti ses (anciens) électeurs allaient reporter l
eurs suffrages.
Le scrutin se solda par une
victoire écrasante de l'ÖVP, qui passait de 26,9 % des suffrages e
xprimés aux élections législatives de
1999 à 42,3 % en 2002.
Cette victoire a été remportée presqu
e exclusivement aux dépens du FPÖ, lequel
chutait à 10 % des voix contre 26,9 % en 1999.
Le SPÖ (Parti soci
al-démocrate d'Autriche) et les Verts
progressaient eux aussi – mais nettement moins que l'ÖVP –, ave
c 36,5 % des suffrages pour le SPÖ
(contre 33,2 % en 1999) et 9,5 % pour les Verts (contre 7,4 %).
Ces
résultats rendaient quasiment
impossible toute combinaison gouvernementale sans l'ÖVP.
Quant à c
e dernier, il avait le choix entre trois
partenaires possibles pour construire sa coalition.
Une longue série
de négociations entre partis s'ensuivit.
Finalement, le nouveau gouvernement a reconduit la précédente coal
ition ÖVP-FPÖ et prêté serment le
28 février 2003.
Lors de ces discussions, une coalition ÖVP-Verts
avait même été envisagée, éventualité
perçue en Autriche comme tout à fait intéressante ; toutefois,
les pourparlers échouèrent dans leur phase
finale, les conceptions des deux partis s'étant révélées vra
iment trop éloignées.
La question qui se posait
désormais, avec la nouvelle (ancienne) coalition ÖVP-FPÖ, é
tait de savoir si le FPÖ se comporterait en
partenaire plus stable et plus fiable ou si – comme lors de l'éche
c du premier gouvernement Schüssel à
l'automne 2002 – les divergences internes entre différentes person
nalités susciteraient de nouveau des
querelles irréconciliables.
Les résultats du parti aux diverses é
lections des Länder de l'année 2003 (Basse-
Autriche, Haute-Autriche et Tyrol) devaient jouer un rôle très im
portant.
De la question de la réforme des retraites dépendait la stabilité
du gouvernement.
Même si, pour la
première fois, des propositions communes ont été présenté
es, ce thème demeurait une source de
divisions au sein du FPÖ.
Par ailleurs, les problèmes de la consol
idation économique (respect du Pacte de
stabilité européen, chômage atteignant un niveau inédit [4,4
%] depuis des décennies) étaient également
porteurs de conflits potentiels, de même que la promesse d'une baisse
sensible des impôts dès 2004.
Le
premier des trois scrutins de Land de 2003 s'est tenu le 30 mars en Bass
e-Autriche.
Il s'est soldé par
l'obtention d'une majorité absolue par l'ÖVP, sous la direction du
gouverneur Erwin Pröll, et a représenté
un nouveau désastre pour le FPÖ.
Celui-ci n'a franchi que de juste
sse la barre des 4 % et a bien failli ne
plus être représenté du tout au Parlement du Land.
L'ÖVP y o
ccupait désormais 31 sièges, le SPÖ 19, les
Verts 4 et le FPÖ seulement 2.
Ce résultat ne permettait plus au F
PÖ d'avoir son propre groupe
parlementaire (ce qui impliquait une sérieuse perte financière)
et le privait de son siège au gouvernement
du Land, dans lequel ne figuraient plus que l'ÖVP et le SPÖ.
Dans
certains Länder, dont la Basse-Autriche,
une clause particulière stipule que tous les partis ayant obtenu un n
ombre de sièges minimal (entre trois
et cinq selon les Länder) sont représentés au gouvernement du
Land, même lorsque l'un d'eux a
remporté la majorité absolue..
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