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Autonomie palestinienne 1998-1999 Vers une reprise du dialogue

Publié le 12/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/0/450147.txt[12/09/2020 18:50:50] Autonomie palestinienne 1998-1999 Vers une reprise du dialogue La période intérimaire d'autogouvernement prévue par les accord s israélo-palestiniens d'Oslo (1993) étant arrivée à son terme le 4 mai 1999, l'absence de progrè s dans les négociations laissait présager une explosion de violence.

En effet, aucune décision n'ayant été né gociée sur le statut final des territoires occupés en 1967, Yasser Arafat, président du Comité exécutif de l'OLP et président de l'Autorité palestinienne (AP) d'autonomie, a consacré les premiers mois de 199 9 à une tournée internationale en quête de soutien à une proclamation unilatérale d'un État pa lestinien qu'il affirmait être l'objectif implicite du processus d'Oslo.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyaho u avait annoncé qu'une telle hypothèse conduirait son gouvernement à proclamer une annexion imm édiate des territoires palestiniens demeurés sous le contrôle exclusif d'Israël (quelque 70 % de l a Cisjordanie et 35 % de la bande de Gaza), certains évoquant même une réoccupation des zones auton omes.

Afin d'éviter qu'un tel terme soit apporté au processus de négo ciation que les États-Unis avaient lancé et constamment accompagné, Bill Clinton a réuni à Wye Plantation ( Maryland), du 15 au 23 octobre 1998, Y.

Arafat et B.

Netanyahou.

Ce sommet n'avait débouché que sur un modeste "mémorandum".

En dépit d'une nouvelle convocation à Gaza du Conseil national pal estinien, invité le 14 décembre 1998 à réaffirmer l'abrogation des articles de la Charte nationale appelant à la destruction d'Israël, et malgré une coopération accrue dans la lutte contre le "terrorisme" avec la CIA, B.

Netanyahou a dénoncé le manque d'empressement de l'AP à réduire les effectifs de ses forces de po lice et à confisquer les armes illégalement détenues.

Prenant prétexte d'attentats aux command itaires incertains, il gelait le processus (à peine entamé) de retrait qui aurait dû conduire à redé ployer l'armée israélienne sur 13,1 % de la Cisjordanie (1 % transféré en zone A, 12 % en zone B, dont 3 % dé clarés "réserve naturelle", sur lesquels l'AP ne serait dotée que de pouvoirs restreints).

L'aéro port de Gaza, achevé depuis deux ans, pouvait enfin fonctionner mais sous contrôle israélien stipulé par les accords d'Oslo et réitéré par le mémorandum.

L'ouverture d'un passage "sécurisé" entre la Cisjor danie et Gaza avait à nouveau été ajournée.

Par ailleurs, le Premier ministre israélien a poursuivi sa politique d'intensification de la colonisation à Jérusalem et sur l'ensemble de la Cisjordanie (le nombre des colons aura augmenté de 20 % entre 1996 et 1999).

Sous la pression internationale, l'AP et l'OLP d écidaient néanmoins de surseoir à la proclamation de l'État de Palestine.

L'engagement pris par Ehud Ba rak de se soumettre aux exigences de l'accord de Wye laissait entrevoir une reprise du dialogue, en dép it du refus affiché par le nouveau Premier ministre israélien d'envisager une négociation sur Jéru salem ou même un éventuel démantèlement de colonies.

Avec l'intervention directe de la CIA, AP et Israël ont éliminé les principaux responsables de l'aile militaire du Mouvement de la résistance islamique Hamas (septembre 1998).

En l'absence d'opérations armées comparables à celles des années précédentes et malgré les tensions existant au sein de sa direction, Hamas a vu sa popularité augmenter.. »

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