Databac

Australie 2000-2001 Dépression postolympique

Publié le 12/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Australie 2000-2001 Dépression postolympique. Ce document contient 743 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« file:///F/Lycée/angui/0/450113.txt[12/09/2020 18:50:47] Australie 2000-2001 Dépression postolympique Les Australiens ont identifié un nouveau syndrome : la dépression postolympique.

Le mal a d'abord touché les personnes les plus proches des jeux Olympiques accueillis par Sydney en septembre 2000 (athlètes, encadrement, bénévoles, journalistes, spectateurs.. .).

Puis il a atteint l'économie australienne, et la classe politique.

Les XXVIIe Olympiades ont cependant été un gigantesque succès p our le pays.

Les athlètes australiens ont remporté 58 médailles, dont 16 en or.

L'Australie s'est classé e au quatrième rang, sur la liste des médailles, derrière les États-Unis, la Russie et la Chine, deva nt l'Allemagne et la France.

Sur le plan de l'organisation, le "petit pays" (par la population) du bout du monde a gagné son pari : prouver à la terre entière qu'il était moderne, bien organisé, bien équipé, sans problème de sécurité, et très accueillant.

L'impact économique direct des Jeux est loin d'avoir été nég ligeable : 6,1 milliards de dollars australiens (3,1 milliards de dollars É.-U.).

111 000 visiteurs étrangers se sont rendus à Sydney (+ 15 % par rapport à septembre 1999).

Mais c'est à plus long terme que les Australie ns espéraient capitaliser l'événement, surtout dans le domaine du tourisme, le premier secteur d'activité é conomique nationale (4,8 millions de visiteurs en 2000 et une prévision de 10,2 millions de touristes par an à l'horizon 2010).

Les JO ont, en effet, été un formidable accélérateur d'image : 3,7 milliard s de téléspectateurs, 20 millions de connexions sur le site Internet officiel.

Et pourtant, l'Australie s'est réveillée de la party olympique ave c la "gueule de bois".

Alors que la plupart des indicateurs économiques étaient positifs depuis le milieu des années 1990 (chômage en baisse, inflation maîtrisée, croissance dynamique), les mauvais résult ats se sont succédé, suivis d'une prise de conscience de la fragilité économique du pays.

Ralentissement économique La monnaie locale a accéléré sa chute face au dollar américa in : 1 dollar australien valait 78 cents É.-U.

en 1996, et à peine plus de 50 cents à la mi-2001.

Cet effondremen t a résulté de problèmes conjoncturels (baisse de la confiance, maintien par la banque centrale de taux d'intérêt relativement bas - autour de 5 %) et plus structurels : l'économie australienne repose toujours en grande part sur l'exportation de matières premières.

Or, les exportations du pays sont touchées par le ralentissement économique dans ses principaux marchés (Asie, États-Unis, Euro pe), alors que le coût des importations vitales (pétrole, technologie, machines, etc.) s'est renchéri.

C es déséquilibres risquaient à nouveau de poser des problèmes de déficit du commerce extérieur, et de bud get, alors que la dette nationale et la dette privée demeuraient élevées.

Pour la première fois depu is dix ans, l'économie australienne a affiché une croissance négative (- 0,6 %), au dernier trimestre 2000, mais dès le premier trimestre 2001 la croissance reprenait (+ 1,1 %).

L'Australie savait toutefois qu'elle n 'atteindrait pas le taux de croissance annuel de 4 % initialement escompté et tablait désormais sur un ta ux de + 2,1 % pour 2001-2002.

Le taux de chômage a atteint 6,9 % en avril 2001, le niveau le plus é levé depuis vingt mois.

Les observateurs entrevoyaient une montée à 7 %-7,5 % à la fin de l 'année.

Les facteurs externes de ralentissement (conjoncture globale, augmentat ion des produits pétroliers) ont été aggravés par certaines décisions politiques du gouvernem ent fédéral conservateur de John Howard.

En juillet 2000 a été mise en place une TVA (taxe à la valeur ajoutée) de 10 % sur les biens et services (Goods and services tax, GST), dont le principe n'était pas en caus e (elle est accompagnée de réductions d'impôts, et les produits alimentaires sont exemptés), mais elle a eu un impact négatif sur les petites entreprises : de nombreux petits patrons, qui doivent payer l'impôt a vant de l'avoir perçu, n'ont pas répercuté la taxe sur leurs prix de vente, d'où un assècheme nt des liquidités pour une couche dynamique de l'économie australienne.

J.

Howard a, par ailleurs, refusé de g eler ou d'abaisser la taxe sur les produits pétroliers.

Depuis son élection en 1996, le Premier ministre avait, dans la tradi tion néolibérale anglo-saxonne, accéléré la relance économique en poursuivant des réforme s déjà largement entamées par des. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles