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Aube De Rimbaud

Publié le 15/05/2020

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« Rimbaud, Illuminations, “Aube”, 1873 Introduction :  Biographie de Rimbaud ; recueil Illuminations ; circonstances de création ; symbolisme.

Illuminations : polysémie du titre : action d’éclairer / révélation, inspiration soudaine  « Aube » : Rimbaud dans une lettre à son ami Delahaye : "Le premier matin en été et les soirs de décembre, voilà ce qui m'a ravi toujours ici [...] Il me fallait regarder les arbres, le ciel, saisis par cette heure indicible, première du matin".

"Aube" est, pour partie au moins, la mise en récit de cette expérience personnelle.

Aube : moment fugace où la nuit fait place au jour, où l’horizon blanchit au lever du jour ; coexistence du blanc et du noir Sept strophes avec progression temporelle du récit.

Problématique : Un moment de bonheur éphémère, sur le mode du récit féérique mais ambigu, qui place l’enfant -poète au cœur d’un espace naturel accueillant , au moment d’une aube marquée par le glissement, la fugacité et le réveil des êtres et des choses.

Annonce du plan : I.

Un monde neuf : mouvement du texte II.

Merveill eux et conte de fée III.

L’enfant et la Déesse : une initiation? * * * I.

Un monde neuf : mouvement du texte 1.

L’aube comme éveil : un monde de sensations a.

Le mouvement  L’immobilité initiale : rien ne bougeait ; eau morte (pour dormante) ; ne quittait pas : sur le mode du mouvement nié (verbe de mouvement + négation… mouvement annoncé donc) ; à quoi il faut ajouter les assonances en [è] ; [ou, on, an] qui évoquent étirement et ouverture, confir mation de l’immobilité.

 Le déploiement du mouvement :  infime au début , avec le mouvement, le glissement imperceptible des haleines vives .

Voyez l’antithèse marquée toutefois entre morte (l.2) et vives et tièdes (l.3).

 puis avec l’ envol encore silencieux de quelques oiseaux : les ailes se levèrent sans bruit où les allitérations de sifflantes et de liquides [z - s - l] associée à l’assonance en [è] évoquent le glissement silencieux des ailes dans l’air, la fluidité, la légèreté, l’ouv erture.

Voyez aussi l’élan léger donné par l’appui rythmique sur les deux et de la strophe 2.

 Str.

4 : s’écheveler (tomber en désordre) : même mouvement fluide , avec le même jeu sonore sur wasserfall… s’échevela (sifflantes [s – f – s – ch – v] , liquides, [a])  Str.

5 : d’abord la dispersion des pans de brume matinale ( je levai un à un les voiles).

Puis accélération perceptible par le champ lexical : agiter ; fuir ; courir ; chasser auquel il faut ajouter des effets de rythme heurté, syncopé et de syntaxe a symétrique : Alors je levai un à un les voiles.

/ Dans l’allée , en agitant les bras.

/ Par la plaine, où je l’ai dénoncée au coq.

/ À la grand’ville elle fuyait … (Rupture syntaxique par laquelle le dernier CCL ne complète plus la séquence précédente mais ouvre une nouvelle unité)  Str.

6 : l’arrêt , la chute : entourer ; sentir ; tomber + présence des occlusives dans tom bèrent au bas du bois. »

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