ATMOSPHÈREObservons le ciel dégagé par un jour de beau temps.
Publié le 22/05/2020
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ATMOSPHÈRE
Observons le ciel dégagé par un jour de beau temps.
Ce que nous voyons est
l’atmosphère, qui s’étend sur environ 1 000 km au-dessus de nous.
On pourrait
imaginer l’atmosphère comme une simple couche d'air, mais les chercheurs ont à
peine commencé à en découvrir la complexité.
L’atmosphère comprend, en effet,
sept couches différentes, ayant chacune des caractéristiques particulières.
Sans
ces couches protectrices, la Terre serait inhospitalière comme la Lune, et la vie ne
pourrait pas exister.
L’atmosphère, en effet, non seulement nous fournit l’air
nécessaire pour respirer, mais elle assure aussi une température appropriée pour
l’existence des animaux, des végétaux et de l’homme.
En l'absence d’atmosphère,
nous aurions des journées brûlantes et des nuits glacées.
L’atmosphère est un
mélange de gaz - azote et oxygène pour l'essentiel -, presque toujours inertes et
immuables.
La couche la plus proche de la Terre, celle dans laquelle nous vivons
et respirons, représente une exception.
C'est dans cette couche, constituée elle
aussi de gaz, d’eau et de poussières, que se développent toutes les conditions
météorologiques connues.
Quand le Soleil réchauffe la Terre et la mer, la chaleur
en brasse continuellement les constituants.
C’est précisément le mouvement
permanent de cette couche inférieure, appelée « troposphère », qui provoque ce
que nous appelons le temps météorologique : c'est là que naissent les orages, les
précipitations, les ouragans et les brises.
Certains des gaz qui composent l’atmosphère, comme l’oxygène et l’azote, sont
considérés comme stables.
En effet, leur concentration est consatnte car elle
dépend de processus et d’équilibres géologiques qui évoluent très lentement.
Même si, au cours de l’histoire de la Terre, les concentrations de ces gaz ont
changé, elles peuvent être considérées comme stables pour les échelles de temps
qui concernent les phénomènes météorologiques et climatiques.
Le cas du gaz carbonique, un gaz indispensable à toutes les formes vivantes, est
différent.
Au cours des deux derniers siècles, la combustion opérée par l'homme de
substances fossiles, telles que le pétrole, le carbone et le gaz naturel, a eu pour
effet une augmentation lente mais inexorable du taux de gaz carbonique dans
l’atmosphère terrestre.
L’effet de cette augmentation sur la Terre est incertain.
D’après certaines études, elle pourrait se traduire par une augmentation de la
température moyenne de la planète (un effet connu sous le nom d'« effet de
serre »).
Un autre constituant de l’atmosphère terrestre qui est fortement influencé par
l’action de l’homme est l’ozone, un gaz qui se trouve surtout dans la stratosphère.
Son importance dérive de sa capacité à absorber le rayonnement ultraviolet
provenant du Soleil, responsable de certains types de tumeurs.
Les chercheurs
étudient à présent si certains gaz utilisés dans les bombes et dans les serpentins
des réfrigérateurs sont capables d'éroder la couche d’ozone qui filtre les
rayonnements les plus dangereux..
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