ASPECTS BIOLOGIQUES ET GÉOLOGIQUES DE L'ÉVOLUTION

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« ? Chez le têtard, les cellules épidermiques restent vivantes. L'épiderme est peu épais, perméable et permet les échanges d'eau et d'ions. Chez la grenouille, une couche cornée superficielle limite l'évaporation (adaptation à la vie terrestre). ? La métamorphose montre l'acquisition de structures nouvelles ajustées à un milieu de vie nouveau, pour un mode de vie nouveau. Le milieu terrestre nouveau a permis à un animal qui possédait les organes nécessaires au nouveau mode de vie d'y poursuivre son existence. Les transformations se font sous contrôle moléculaire et génétique. Elles précèdent le changement de mode de vie. LES MÉTAMORPHOSES DE LA GRENOUILLE ? un fait paléontologique ? Le premier vertébré tétrapode connu (Ichthyostega du Dévonien) est un amphibien dont l'ancêtre était probablement un poisson crossoptérygien. Au Dévonien, il y a un domaine continental (nord de l'Europe actuelle) et un domaine marin (au sud). L'érosion de la chaîne calédonienne donne le continent des vieux grès rouges. Les limites de ce continent, à climat subdésertique avec alternance de périodes sèches et humides, sont bordées de bassins profonds, sièges de transgressions et régressions avec même émersion. Les vertébrés qui ont pu survivre dans ces conditions étaient préadaptés. L'aqui-sition des choanes, du membre chiridien, des poumons... a pu être le fait de mutations, mais la réussite des amphibiens dans la sortie de l'eau est liée d'une part au fait qu'un grand nombre de mutations favorables se sont retrouvées chez un même individu et aux pressions sélectives du milieu extérieur d'autre part. ...»