Databac

aspect n.

Publié le 08/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : aspect n.. Ce document contient 624 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Dictionnaire
aspect n. m. (lat. aspicere «regarder»). 1. Manière dont qqun, qqch. se présente à la vue. L'aspect rébarbatif d'une
personne. À l'aspect de: à la vue de. 2. Face sous laquelle une chose se présente. Il faut envisager le cas sous tous
ses aspects. 3. ASTROL. Position d'un astre par rapport à un autre. 4. GRAMM. Une des catégories
grammaticales du verbe, au même titre que la personne, le mode ou le temps. Encycl. - GRAMM. L'aspect marque
la façon dont le sujet parlant se représente le procès (c'est-à-dire, suivant le cas, l'action, l'état ou l'attribution d'une
qualité) signifié par le verbe, et spécifiquement la façon dont le procès emplit la période visée par l'énonciation
(c'est-à-dire l'acte de discours). Deux oppositions aspectuelles sont particulièrement nettes, même si elles ne sont
pas morphologiquement marquées de façon aussi précise dans toutes les langues: 1. Aspect perfectif ou imperfectif.
Cette opposition est morphologiquement marquée de façon systématique dans certaines langues, par exemple le
russe, qui possède pour chaque verbe deux formes distinctes, l'une perfective, l'autre imperfective, et cela pour
chacun des registres temporels du présent, du passé et du futur. Dans d'autres langues, comme le français,
l'opposition existe au niveau du signifié, mais ses marques au niveau du signifiant se confondent avec celles d'autres
oppositions aspectuelles et temporelles, ce qui rend son identification délicate. Le perfectif indique que le procès
s'est déroulé pendant une période limitée de la tranche de temps visée par l'énonciation, tandis que l'imperfectif
marque que la durée du procès se confond avec la période visée par l'énonciation, ou même dépasse les limites
temporelles de celle-ci. Dans hier j'ai mangé, on a un perfectif: le procès désigné par la forme j'ai mangé s'est
entièrement déroulé à l'intérieur des limites temporelles de la période (hier) visée par l'énonciation. Dans entre une
heure et trois heures, je travaillais, on a un imperfectif: le procès désigné par la forme je travaillais s'est déroulé
pendant la totalité de la période (entre une heure et trois heures) visée par l'énonciation, et a même pu dépasser les
limites de cette période: j'ai pu en effet commencer à travailler avant une heure, et continuer après trois heures. On
remarquera cependant qu'aucun indice morphologique ne signale j'ai mangé comme perfectif. Si on imagine un
contexte tel qu'il soit possible que j'aie mangé pendant toute la durée de la journée d'hier, j'ai mangé sera imperfectif.
Une telle possibilité d'ambiguïté serait exclue dans une langue comportant une opposition morphologique du perfectif
et de l'imperfectif. 2. Aspect accompli ou inaccompli. L'accompli présente le procès comme achevé au moment visé
par l'énonciation, mais marque en même temps que la situation actuelle est le résultat de cet accomplissement. Dans
je n'ai plus faim, car j'ai mangé, j'ai mangé est un accompli. L'inaccompli, au contraire, envisage le déroulement du
procès pendant la période visée par l'énonciation. Dans hier matin j'ai travaillé, j'ai travaillé est un inaccompli.
Remarque. Le passé composé français est, à l'égard des distinctions aspectuelles, très ambigu, puisqu'il peut selon
les cas correspondre à un perfectif ou à un imperfectif, à un accompli ou à un inaccompli. D'autres oppositions
aspectuelles portent non plus sur les relations entre le procès et la période visée par l'énonciation, mais sur la façon
dont le procès en lui-même se déroule. On peut ainsi distinguer le déroulement continu et le déroulement intermittent
du procès, insister sur le moment où le procès débute (on parle alors d'inchoatif), envisager la répétition du procès
(on parle dans ce cas d'itératif ou de fréquentatif: criailler, redire, etc.), ou attirer l'attention sur son terme (c'est le
résultatif), etc. D'une façon générale, on se gardera de confondre la notion de temps avec celle d'aspect, bien que
les deux catégories aient un système de marques morphologiques partiellement commun.

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles