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Arthur Schnitzler (1862-1931)

Publié le 23/05/2020

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SCHNITZLER Arthur. Ecrivain autrichien. Né à Vienne le 15 mai 1862, mort dans cette même ville le 21 octobre 1931. Son père était un médecin juif connu, qui enseignait à l’université; dans sa maison, fréquentée par des artistes et des personnes cultivées, l’enfant grandit dans le culte de la poésie, si bien qu’avec des camarades d’école il fonda un petit cénacle littéraire. Il étudia cependant la médecine et obtint le titre de docteur en 1885; pendant trois ans, il fut l’assistant d’un célébré chirurgien qui avait été ami de Wagner, puis il exerça librement, continuant à étudier, s’intéressant aux découvertes de la médecine, spécialement à la psychiatrie; il fit des voyages d’études à Berlin, Londres et Paris et participa à de nombreux congrès scientifiques. Quelque temps médecin militaire, il dut quitter son poste à la suite de la publication d’une satire mordante sur la vie de garnison. Etudiant, il avait déjà publié dans des revues de brèves nouvelles et des poèmes sous le pseudonyme d’Anatole qui deviendra le titre d’une de ses pièces de théâtre. Il fut rapidement considéré comme le chef de la « jeune Vienne », ce groupe d’écrivains d’où se détachèrent plus tard Stefan Zweig et Hofmannsthal. Ses premières pièces de théâtre, Anatole (1892), Amourette (1895), reflètent l’atmosphère viennoise typique, mélange de mélancolie et de grâce heureuse, de scepticisme et d’ironie mondaine, de sentimentalité et de passion. Schnitzler a un sens très particulier des mouvements de l’âme et des choses qu’il traite avec une élégance brillante et un art tout impressionniste. Dans ses drames l’action est subordonnée à la mobilité d’un dialogue complexe; aussi aime-t-il particulièrement les pièces en un acte ou les récits. Son métier de médecin et les exemples du « vérisme » européen marquèrent aussi son œuvre. C’est sur le plan de l’érotisme qu’il traite du problème de l’amour, avec un scepticisme qui masque mal une très humaine tendresse, et qu’il aborde le thème de la mort. Au demeurant, il s’efforce de créer une atmosphère plutôt que de présenter un conflit. Sa connaissance de la psychanalyse freudienne le mène aussi à explorer la couche du subconscient comme dans Récit de rêve. Songe et réalité, sérieux et jeu vont de pair dans le grotesque de Au perroquet vert [ 1899], dans les dix dialogues de La Ronde et dans les pièces plus importantes comme Le Voile de Béatrice [1901] et Le Chemin solitaire. Les drames de Schnitzler sont des nouvelles dialoguées, et c’est dans le récit qu’il exprime le mieux ce qu’il a de plus personnel. Dans Le Lieutenant Gustl, avec un minimum d’action extérieure, Schnitzler montre son art de la description précise des âmes. La même année paraît Madame Berta Garlan. Puis viennent en 1902 la comédie intitulée Le Conte, en 1908 un roman, Le Chemin de la liberté, en 1910, un drame historique, Le Jeune Médard. En 1912, il donne une nouvelle, Géronimo l’aveugle et son frère, qui lui conquiert dans sa patrie un vaste public. En 1913, c’est Le Professeur Bernhardi, une pièce de « circonstance », l’histoire d’un médecin juif qui au chevet d’un malade mourant entre en conflit avec un prêtre. Citons encore : Mourir [1895], L’Appel de la vie, Dame Beate et son fils [1913]. Schnitzler développa une nouvelle technique du monologue épique et expressif dans Mademoiselle Else . Cependant la génération d’après la guerre se détacha de son naturalisme délicat; il se sentit isolé; le suicide de sa fille et la mort tragique de son ami Hofmannsthal le rejetèrent dans un pessimisme amer et désespéré. Après Thérèse, chronique de la vie d’une femme, sa dernière œuvre, Fuite dans les ténèbres [1931], est le message ultime d’un psychologue génial, obsédé par la mort et la folie. Il a éprouvé et exprimé ce « vertige » qui, comme le note Hofmannsthal, agite « l’être de notre époque » plongé dans « la multiplicité et l’indécision ».

« Arthur Schnitzler 1862-1931 Reconnu comme le peintre de la bourgeoisie riche et mondaine de Vienne à son apogée c'est-à-dire à la fin du XIXe siècle, il était aussi l'observateur aigu des relations amoureuses, du goût du plaisir, et de la peur de la mort. Né le 15 mai à Vienne, fils d'un célèbre médecin autrichien, il fut lui-même médecin et exerça la plus grande partie de sa vie, se passionnant pour la psychiatrie et suivant de près le travail de son compatriote et contemporain, Sigmund Freud qui disait éprouver devant lui “ une crainte respectueuse ”. Il a écrit pour le théâtre d'abord Anatol (1989), une série de courtes scènes décrivant une jeune don Juan courant d'un amour à l'autre. Libelei (1895) reprend le même thème que On ne badine pas avec l'Amour, La Ronde (1896 mais publié en 1903) évoque apparemment les illusions amoureuses.

Mais on sait qu'au-delà, le docteur Schnitzler peint la manière dont la syphilis se répand dans la société viennoise.

En 1912, Le professeur Bernhardt inspiré de la vie du père d'Arthur Schnitzler, fondateur d'une clinique à Vienne, met en lumière l'antisémitisme latent chez la bourgeoisie autrichienne.

Schnitzler laisse aussi des romans comme le Lieutenant Guistl (1900), le monologue d'une nuit d'un jeune lieutenant qui insulté par un boulanger ne peut se battre en duel avec lui pour des raisons de caste sociale et qui imagine devoir se suicider pour échapper au déshonneur.

A l'aube cependant, le boulanger meurt subitement.

Tout le monologue intérieur du jeune homme reflète la pensée de Schnitzler ; c'est la plus aboutie de ses œ uvres.

Autre roman également important : Le Chemin vers la liberté (1908).

En 1918, il publie Le Retour de Casanova , une dernière aventure du séducteur vieillissant ; il laisse également des Journaux et des essais. Il reste le peintre lucide et parfois désabusé d'une société décadente, sans complaisance sinon pour elle-même dont il traque les défauts, les faiblesses et dont il annonce la fin en se sentant lui-même menacé.. »

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