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ART JAPONAIS

Publié le 17/05/2020

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« ENTRE ÉPURE ET RAFFINEMENT Issu de la Chine, comme tous les arts de !'Extrême-Orient, l'art japonais se distingue toutefois par l'originalité de ses créations .

l'art religieux y fut prédominan~ sous l'influence du bouddhisme, mais l'art profane offre des manifestations variées , elles aussi soumises aux influences étrangères , qui ont à leur tour exercé , à partir du x1x• siècle , une grande influence sur le goût et l'art occidentaux .

Célébration de la nature, sobriété des lignes, sens raffiné de l'espace , qualité des matières, stylisation des formes alliée à un haut niveau de technicité , tels sont les traits caractéristiques de l'art japonais .

de communautés ou à des membres de classes sociales élevées .

Elles sont généralement en forme de trou de serrure.

Il en existe plusieurs milliers dans tout le Japon .

Ces sépultures disparaissent avec l 'introduction du bouddhisme et son mode de funérailles par incinération.

•Le plus grand mausolée , celui de l'empereur Nintoku (v.

395-427) dans le département d'Osaka , s'étend sur une superficie de 111 000 m '.

Sa longueur est de 480 m , en y incluant les trois fossés qui l'entourent , et sa hauteur maximale de 35 m.

•Les kofun sont jalonnés de cylindres / piquets funéraires surmontés de figurines en terre cuite , appelés haniwa , en formes d'hommes , d'animaux ou d 'objets symboliques , 1----------- --t qui contribuent à la connaissance LES ARTS PREMIERS LA P ÉRI ODE JOMON (11000-300 A V.

l.-(.) • les premiers éléments artistiques apparaissent à la période néolithique de la culture Jomon («dessin de cordes») dénommée ainsi en raison du principal motif décoratif curviligne imprimé sur les poteries , les jarres et la vaisselle en terre cuite produites à cette époque.

• Le Jomon antérieur (7000 av.

J .-C) est marqué par des figurines rituelles en argile , les dogu .

D'abord simples et plates , les dogu prennent du relief et un asped fém in in .

Au Jomon final, elles proviennent ------- surtout de la région du Tohoku : les shahoki dogu («figurines assombries » ), statuettes aux grands yeux ovales, semblent porter des protections oculaires identiques à celles utilisées contre la neige par les Esquimaux .

L A PÉRI ODE YAYO I (300 AV.

J.-( .

-300 APR.

l.- ( .) • La culture Yayoi , reflet des apports de la Chine des Han , se caractérise par des poteries au style rougeâtre lisse et fabriquées au tour, découvertes dans un site proche de Tokyo.

• Avec l'introduction de la métallurgie, la production d'objets en fer et en bronze se développe, dont le plus notable est le dotaku , cloche de bronze rituelle sans battant , dont on a mis au jour quelque 400 exemplaires de 0,10 m à 1,35 m de hauteur .

LA P ÉRIODE YAMATO (300- 59 3) • Cette dernière période préhistorique , dite aussi des grandes sépultures (kofun) , doit son nom aux immenses tombes édifiées sous des tumulus caractéristiques, réservées aux chefs de la vie quotidienne de l'époque.

L'ART BOUDDHIQUE LA P ÉR I ODE ASUKA (593 -710) • l'introduction du bouddhisme , venu de Chine via la Corée, influence tous les aspects de la vie japonaise .

Le premier temple est celui d'Hokoji ou d'Akusadera , érigé en 558 par le clan des Soga, grand promoteur du bouddhisme.

En un demi -siècle , cette religion donne naissance à une nouvelle culture épanouie autour de dizaines de temples à présent disparus .

• La construction du temple s'accompagne de la réalisation sur place d'une statue de Bouddha .

La plus ancienne est le Grand Bouddha en bronze d'Asuka, au sud-est de la baie d'Osaka , attribué à l'artisan coréen Tori.

Ce dernier est aussi l 'auteur de la triade en bronze doré du Bouddha Shaka (623 ) , conservée au temple du Horyuji, à Nara.

Le style de Tori, marqué par la frontalité , la symétrie , l'équilibre et la raideur majestueuse , s ' illustre dans le Yumenodo Kannon (première moitié du v11• siècle) , une statue de 1,79 m de hauteur sculptée dans un seul bloc de camphrier .

Cette première statue de bois du pays est conservée au Horyuji .

• Le bouddhisme inspire aussi les domaines de la peinture et de l'objet artisanal.

Il reste peu d'objets , comme le tabernacle Tamamoushi (v.

650) , un sanctuaire portatif en bois laqué de quatre couleurs conserv é au Horyuji -qui compte parmi les peintures les plus anciennes du Japon - , et la broderie Te n ju kok u Manda ra (622 ) conservée au temple Chuguji à Nara.

La pér i ode Hakuho (645 -710) • Durant cette époque, à la fin de la période Asuka, le pouvoir , plus centralisé , lait construire de nombreux temples bouddhiques officiels en témoignage de l'autorité impériale, comme le temp le Kawara (685) à Assouka , ou le temple Yakushiji (698 ), édifié dans une nouvelle capitale fixe, Fujiwara , la première ville construite à la fin du v11 •siècle selon un plan d 'urbanisme préétabli.

• Les influences chinoises auxquelles s'ouvre le Japon se manifestent particulièrement dans la sculpture et les statues en bronze de grande taille très travaillées.

Deux des réalisations les plus saisissantes, conservées au Yakushiji, sont le groupe des grandes -,..,. -..

statues de bronze doré du Yakushi assis (le 'Bouddah guérisseur) ainsi que le Sho Kannon _.._ ..

..._ (le Grand Compatissant).

• Les plus belles peintures sont les compositions murales (v.

711) du Kondo , le temple d'Or d'Horyuji.

Autrefois réservées à la décoration de tombes, elles sont ici mises au service de la foi bouddhique.

Les grandes compositions de 3 m de large du Kondo figurent des paradis bouddhiques et des scènes de prédication .

La période Nara (710-794 ) • Elle correspond à la fondation d'une nouvelle capitale fixe, Heijo , actuelle Nara.

Elle marque une importante évolution fondée sur des emprunts faits à la Chine des Tang.

Celle-ci est particu lièrement notable dans l'architecture empreinte de grandeur et de magnificence qui jette les fondements de toute la tradition architecturale en bois du Japon .

• Parmi une quarantaine de temples importants , le Todaiji (Grand Temple oriental ) est le centre de la vie religieuse de la capitale.

En 752, il accueille le Grand Bouddah Rushana (Lumière universelle ) commandé par l'empereur Shomu .

Tout le cuivre du pays a été réquisitionné pour réaliser cette statue de 14 m de haut, ce qui a interrompu pour des siècles la production de la sculpture de bronze japonaise .

Le temple Hokkedo du sanctuaire de Todaiji abrite un remarquable ensemble de sculptures en terre séchée dont celle de la divinité Shukongoshin (Porteur de foudre , v.

740) , protectrice de la foi, au réalisme extrême .

• La venue de Chine du moine Ganjin en 753 introduit de nouveaux concepts philosophiques et un nouveau style de sculpture religieuse .

La décoration qu'il fait réaliser dans le temple Toshodaiji , où il s'installe, marque un tournant décisif dans la statuaire japonaise .

Celle-ci est illustrée par les statues en laque sèche creuse de Gaijin et de son disciple Gyoshin, qui allient réalisme, émotion et spiritua lité.

La sculpture japonaise devient alors presque exclusivement une sculpture sur bois de cyprès .

• La peinture inspirée par l'art des Tang appartient à deux registres : la peinture bouddhique (butsuga) et la peinture de genre (sezokuga).

Dans la première catégorie se distingue Je Sutra des causes et des effets , qui retrace la vie de Bouddha, l'un des premiers exemples connus de rouleaux enluminés (emakimono) au Japon .

À la catégorie de la peinture de genre se rattachent les nombreuses peintures -sur paravents, sur rouleaux , sur bois , sur laque et sur argent -offertes par la veuve de l'empereur Shomu au temple Shosoin du sanctuaire de Todaiji .

VERS L'AUTONOMIE ARTISTIQUE L A PÉRIODE HEIAN ANCIE N (794 -897) • Une nouvelle capitale est créée à Heiankyo, actuelle Kyoto .

l'impact des doctrines bouddhiques ésotériques sur la pensée religieuse japonaise se traduit par l'apparition de nouveaux concepts dans les arts.

•Dans l'architecture religieuse, on accorde une importance croissante aux salles de prière -jusque-là, les fidèles assistaient aux cérémonies dans les cours des temples.

La fusion du bouddhisme et du shinto, entre le v m • et le 1x • siècle, fixe les canons de l'architectu re shinto dès l'époque Heian.

Les deux styles qui prévaudront sont le style Kasuga, représenté par les salles principa les du temple Kasugataisha de Nara , et le style nagare , visible dans la salle principale du sanctuaire Kamo Mioya de Kyoto.

Ils sont caractérisés par une unique salle centrale (moya) et une toiture à pignon.

• Les sculptures du début de cette époque, dites sculptures Jogan , sont sombres et massives, taillées dans un seul bloc de cyprès selon la technique ichiboku.

Les expressions des personnages sont exagérées , soit pour convaincre , soit pour séduire le spectateur , comme les bouddhas Yakushi Nyorai , à Kyoto , ou le Shaka Nyorai à Nara.

• La statuaire ésotérique privilégie le bois qu'elle rehausse de couleurs , au détriment de la laque sèche et de la terre séchée , comme dans le Bon Ten monté sur quatre oies du temple Toji, à Kyoto .

Parmi les plus belles œuvres figurent celles réalisées sous la direction de Kukai (774-835 ) et de ses disciples , tels les Godaikoku­ zo (Cinq Boddhisattvas du Néan~ v.

845) pour le temple Jingoji .

•En peinture, l'ésotérisme s'exprime dans de grands diagrammes de l'univers spirituel qui traduisent la fusion des panthéons religieux : le Taizokai Mandara (Mandara du monde de la matrice) et l e Kongokai Mandara (Mandara du monde du Diamant).

Ces pièces servent de référence à toute la peinture de l'époque.

LA P ÉRIODE HEIAN RÉCENT, ou FUJIWARA (897-1192) • Cette période est considérée comme l'âge classique de la culture japonaise, qui ne touche toutefois que l'aristocratie confinée dans la capitale.

Sa notoriété est due à ses grandes réalisations littéraires et artistiques .

• Après l'interruption des relations avec la Chine et le déclin de la culture Tang, la culture japonaise atteint sa maturité.

De nouvelles formes architectura les appara issent en liaison avec le développement du culte du Bouddha Amida, aux pouvoirs salvateurs , diffusé par le moine Genshin (942-1017) .

Celui-ci va influencer tout le Japon, où s'édifient des lieux de culte dédiés à Amida .

Parmi les plus anciens figurent la pagode à cinq étages du temple Daigoji à Kyoto (952) ou le pavillon Hoodo (Phénix) du temple Byodoin à Uji, près de Kyoto (1053).

• l'architecture shinto est représentée par le sanctuaire Kitano-Tenmangu à Kyoto et celui de l'ile ltsukushima , près d'Hiroshima.

• Au milieu du x 1 •siècle, la statuaire est transformée par les apports techniques et stylistiques du sculpteur Jocho (?-1057) qui la différencient des productions antérieures d'influence chino ise.

Jocho utilise un nouveau type de montage de pièces de bois débitées et sculptées séparément.

Ce procédé s'exprime au mieux dans son chel­ d'œuvre : la statue d 'Amida assis (1053) du temple Byodoin.

Le style de Jocho reste en vigueur jusqu'à la fin du x11• siècle , par exemple dans l'Amida Nyorai en posture de méditation au temple Hokaiji de Kyoto .

Lo série des Trente-Six Vues du mont Fuji par Kotsushiko Hokusai .

L e p lus a n cien Bou ddha Grond Bouddha d'Asuka (609}.

Jap on isme Claude Monet a peint sa femme àlomonière d'Utomoro : la Japonai s e .

15 m de haut Oaibutsuden (Todaiji) Reconstruit au deux tiers de l'original en 1790. »

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