Art et beauté
Publié le 30/06/2021
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Art et beauté
0 La genèse du goût
1.
Qualité de l'objet et sentiment du sujet
• La contemplation esthétique exige un rôle actif de celui qui goûte
une œuvre d'art, éprouve du plaisir.
Il qualifie une œuvre de belle
en exprimant un sentiment personnel.
La beauté serait-elle une
qualité de l'objet seu l ?
• Nous pouvons être frappés par la beauté d'un chef -d'œuvre,
comme si elle s'imposai t, telle une évidence à laque lle chacun devrait se rendre.
Mais nous sommes étonnés de constater que d'autres
sujets n'y sont pas sens ibles.
2.
Subjectivité et objectivité du goût
L'œuv re est-elle belle parce que no us
la jugeons telle? On comprendrait
que goûts et couleurs ne se discutent
pas , mais c'est insatisfaisant : ce rela
tivisme du goût est superficie l.
Il
• Est beau ce qui 8 plaît universellement .
sans concept.
• Kant •
isole chacun; or, par l'art , les hommes peuvent partager et com
munier .
Le rapport entre les aspects objectif et subjectif du juge ment de goût est complexe et riche (Kant).
3.
Puissance culturelle de l'œuvre
Un chef-d'œuvre provoque un sentiment esthét ique.
La palette des sentiments exprimés et éprouvés tient à la puissance évocatrice de
l'œuvre et à la sensibilité du sujet.
En ce sens , la culture est essen
tiel le.
La « spontanéité» du jugement face à une œuvre d'art est en réalité le fru it d'une education de l'es ri : si l'on ne sait rien de la
civi lisat ion japonaise, peut-on être sensib le à ce qu'il y a d'essentiel
dans son art? Il peut plus ou moins nous attire r, mais l'ouvert ure de
l'esprit sur la culture japonaise enric hit le sentiment esthétique, nous
rend plus récep tifs à son sens et à sa valeur symbol iques.
4.
Éducation des sens
• la sensi bilité s'éduque : audition, vision, etc ., se forment et évo
luent au cours de l'ex istence.
De plus, le go0t a une histoire: il varie
selon les époques, les classes sociales, etc..
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