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Arrivé a la cour princesse de clève, analyse linéaire rédigé

Publié le 22/04/2022

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« TEXTE 3 (rédigé) L’ARRIVE A LA COUR La Princesse de Clèves, Madame de Lafayette, 1678. Le classicisme est un mouvement littéraire qui s'étend au 17e siècle et dont La Princesse de Clèves est une œuvre phare.

Ce siècle fait de la littérature l’espace privilégié d’une réflexion sur les valeurs et les comportements.

Publié en 1678 par Mme de Lafayette, La Princesse de Clèves est considérée comme le premier roman d’analyse psychologique.

Au croisement de l’esthétique classique et du courant de la préciosité, le récit y met en scène une jeune femme vertueuse confrontée aux tourments de la passion amoureuse.

Il se recentre donc sur l'intrigue amoureuse de la princesse ainsi que sur ses choix moraux et ceux de la société décrite par l'auteur.

À la présentation de la cour d’Henri II qui sert de décor au roman succèdent plusieurs portraits, dont celui de l’héroïne. Dans l’extrait que nous allons étudier, on assiste à l’arrivée à la cour de Mlle de Chartres.

Du haut de ses 16 ans, Mlle de Chartres éveille la curiosité et l’émerveillement des plus grands nobles de la cour et suscite déjà les convoitises. Nous pouvons donc, à la lecture de cet extrait nous demander en quoi ce portrait d’une princesse parfaite est annonciateur d’un destin d’exception et comment l’auteur nous présente la Princesse de Clèves comme un « canon classique ». Pour répondre à cette problématique nous étudierons donc dans un premier temps la présentation du portrait social d’une princesse, ce qui nous ammenera dans un second temps à nous focaliser sur son éducation « classique » à l’amour, et pour finir nous verrons l’arrivé a la cour de la princesse et son portrait physique. Madame de Lafayette nous fait une présentation élogieuse du portrait social de Mlle de Chartres de la ligne 213 à la ligne 221.

Pour cela, elle utilise tout d’abord un champ lexical de la beauté avec « beauté, admiration, belle personne » L214 215 216.

On voit aussi qu’elle est attirante avec « attira les yeux » ligne 213, il y a un jeu des regards qui convergent sur la nouvelle venue (car elle « attir[e] les yeux de tout le monde ») : son entrée semble une apparition qui crée surprise et « admiration » L215.

Le pléonasme « beauté parfaite » L214 est aussi très révelateur.

Ensuite, dans la phrase « Il parut lors une beauté a la cour » ligne 213, on retrouve beaucoup de procédés differents, tous présents pour but de mettree la princesse en avant.

Premierement, « une beauté « est une métonymie, elle souligne la perfection physique de l'héroïne, qui semble surpasser les « belles personnes » qui fréquentent habituellement la cour.

Ensuite, « une » est un determinant de nombre qui montre à quel point elle est unique.

Enfin, le pronom personnel « il » fait de cette phrase une phrase impersonnelles de sorte que la princesse subit son arrivé et les regards de la cour.

Ensuite, le portrait physique est vite suspendu au profit d'informations sur la « maison »L216 de l'héroïne, et donc son portrait social.

À sa grande beauté. »

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