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Arménie 2000-2001 Hémorragie démographique

Publié le 12/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/0/450095.txt[12/09/2020 18:50:46] Arménie 2000-2001 Hémorragie démographique Hier peuplée de 3 800 000 habitants (1990), l'Arménie est aujour d'hui un pays vidé d'une partie importante de sa population.

Combien sont partis (en particulier vers l a Russie) ? 600 000, 1 million, 1 million et demi ? La loi inscrivant le recensement au rang des priorité s de l'année 2001 avait été votée en 1999 par le Parlement.

Mais le budget de l'État n'était pas en mes ure de financer une opération estimée à environ 2 millions de dollars.

Seule l'aide étrangère devrait perm ettre la réalisation d'une action vitale pour l'avenir de l'Arménie.

La nette amélioration de la conjoncture économique en 2000 (6 % d 'augmentation du PIB) et l'accélération de la croissance au cours des premiers mois de 2001 n'ont pas enrayé ce mouvement.

Le niveau de vie est resté bas, les salaires souvent impayés, y compr is sur le site de la centrale nucléaire de Medzamor qui assure près de la moitié de la production d'électr icité du pays.

Alors que le corps social est rongé par la corruption, les appels du gouvernement à une "lutte s ans merci" contre ce fléau laissaient la population de marbre.

Un consensus semblait avoir été trouvé sur les concessions indi spensables à la conclusion d'un accord avec Bakou sur la question du Haut-Karabakh (territoire situé en Aze rbaïdjan, peuplé très majoritairement d'Arméniens).

Mais l'intensification de contacts entre les présid ents arménien et azerbaïdjanais avait rendu les partis nationalistes méfiants ; l'utilisation, début mai 2001, par le ministre des Affaires étrangères arménien, Vardan Oskanian, de l'expression "territoi res occupés" a provoqué une nouvelle levée de boucliers au sein d'une opposition radicale prompte à dé noncer l'"abandon du Karabakh".

Les éléments prorusses ont reproché au président Robert Kotchari an, qui s'est rendu en France et aux États- Unis en 2001, ses tentations pro-occidentales, d'autres son autoritarism e et les manquements aux droits de l'homme.

Mais l'opposition, qui n'était toujours pas parvenue à surmonter ses divisions, privilégiait la sphère économique et sociale.

Les privatisations, en particulier c elle de l'énergie, sont restées un inépuisable sujet de discorde entre le pouvoir et l'opposition, qui a ccusait les autorités de "brader" à vil prix le patrimoine national.

La question des alliances demeurait primordiale pour l'Arménie.

Bien qu'on ait affirmé à Erevan que la visite du président russe Vladimir Poutine à Bakou ne "remettait p as en cause le partenariat stratégique avec la Russie", la tentation était grande de sortir d'un tête-à -tête trop exclusif avec Moscou.

L'intégration de l'Arménie au Conseil de l'Europe, le 25 janvier 2001, y suffirait- elle ?. »

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