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Arménie (1998-1999): Crise du régime

Publié le 12/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/0/450097.txt[12/09/2020 18:50:46] Arménie 1998-1999 Crise du régime L'élection à la présidence de la République, le 30 mars 1998 , du Premier ministre Robert Kotcharian, ancien président de la "république autoproclamée du Haut-Karaba kh" (territoire d'Azerbaïdjan à population majoritairement arménienne), semblait avoir mis fin à la crise de régime qui avait conduit Levon Ter Petrossian à la démission, le 3 février 1998.

Malgré les "sérieuses irrégularités" notées par les observateurs, beaucoup espéraient qu'elle assainirait l'atmosphère délétère qui avait acculé le premier président de l'Arménie "post-soviétique" à la démission.

A la veille des élections législatives du 30 mai 1999, l'atmosphère politique n'était pas à la sérénité .

Mais la victoire du bloc Miasnoutiun (Unité) avec 42 % des suffrages, qui obtenait ainsi la majorité absolue au Parlement, ne semblait pas devoir être remise en cause, malgré une faible participation (56 %) et de nombreuses i rrégularités.

Vazgen Sarkissian, ancien ministre de la Défense et leader du Parti républicain, a é té nommé Premier ministre, Karen Demirtchian, dirigeant du Parti populaire d'Arménie et ancien "patron " du Parti communiste d'Arménie, président du Parlement.

Dès l'été 1995, ses amis politiques avaient reproché à R. Kotcharian son autoritarisme à l'occasion d'un projet de réforme de la Constitution.

Au cours de l'hiver, la politiq ue économique et la réforme électorale présentée par le gouvernement relançaient un débat virulent. Le 18 février 1999, le scandale était à son comble, après que le président eut signé un texte différent de celui amendé par le Parlement.

Mais bientôt, priorité était donnée à la préparation des é lections ; les formations politiques étaient prises d'une frénésie d'alliances, dont se détachait le Miasnoutiun (Unité ), regroupement du Parti populaire d'Arménie et du Parti républicain.

Le 6 août 1998, l'assassinat par son adjoint du procureur génér al de la République, Henrik Khatchatrian, avait plongé le pays dans la consternation.

Pour beaucoup, il jetait une lumière crue sur une "dérive mafieuse" qui aurait atteint le plus haut niveau de l'État.

Le 10 dé cembre, le ministre adjoint de la Défense, Vahram Khororouni, tombait sous les balles de tueurs.

Le 9 f évrier 1999, le général Markarian, commandant des troupes du ministère de l'Intérieur, était abatt u.

Quelques jours plus tard, au vu des graves accusations d'assassinat portées contre l'ancien ministre de l 'Intérieur Vano Sidareghian, le président Kotcharian contraignait le Parlement à lever son immunit é parlementaire.

Avec une croissance qui s'est élevée à 5,5 %, l'économie a s emblé prolonger les progrès des années précédentes.

Mais l'Arménie a été touchée de plein fou et par la crise financière russe.

Malgré ses bonnes relations avec l'Iran, le pays est resté relativement isolé dans u ne région où le pétrole azerbaïdjanais est devenu un élément géopolitique incontournable.

Erevan est resté l'allié privilégié de Moscou en Transcaucasie.

Alors que l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) avait infléchi ses positions dans un sens plus favorable aux Arméniens du Haut-Karab akh, théâtre de violents affrontements à la mi-juin 1999, R.

Kotcharian a tenté de rapproch er son pays de l'Occident.. »

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