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Archimède par Jean Crussard Né à Syracuse en 287 av.

Publié le 22/05/2020

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ARCHIMÈDE. Né à Syracuse vers 287 avant J.-C. et mort dans la même ville en 212. Le plus grand mathématicien et physicien de l’Antiquité est né dans une famille grecque, alliée au roi Hiéron. Déjà l’imagination populaire de ses concitoyens et des Romains, puis des écrivains de l’Antiquité et enfin des Arabes avait brodé autour de sa figure, faisant de lui un héros de légende. Son père Phidias était adonné à l’astronomie, et il lui doit probablement la connaissance des premiers éléments des disciplines mathématiques dans lesquelles il devait s’élever au-dessus de tous les savants de l’Antiquité, au point d’apparaître prodigieux, « divin », même aux fondateurs de la science moderne. Il compléta ses connaissances dans ce grand centre de toute la culture hellénique et en particulier de la culture scientifique des derniers siècles qu’était l’Alexandrie des Ptolémées. Archimède y fut, vers 243, le disciple de l’astronome et mathématicien Conon de Samos pour lequel il garda toujours des sentiments de respect et d’admiration. Là-bas, il assimila la culture mathématique de cette fameuse école (le grand Euclide venait à peine de mourir) et se lia d’amitié avec d’autres grands mathématiciens dont Eratosthène, avec lequel il resta toujours en correspondance même après son retour à Syracuse. Il semblerait qu’il soit ensuite retourné en Égypte pour quelque temps, en tant qu’« ingénieur » de Ptolémée, et qu’il y ait fait sa première invention célèbre, la « cochlée », sorte de vis qui servait à soulever les eaux de manière à irriguer des régions que la crue du Nil n’atteignait pas. Mais il passa à Syracuse toutes les années de sa maturité; il y jouissait de la faveur du tyran Hiéron II. Il travailla à des inventions mécaniques et à des études de mécanique théorique et de hautes mathématiques, apportant dans toutes ses recherches ce même mélange d’intuition géniale et de rigueur méthodologique qui le caractérisait. Bien qu’il n’ait rien écrit sur la mécanique pratique, sauf un traité — aujourd’hui perdu, la Sphéropée —, ses inventions mécaniques sont nombreuses et encore plus nombreuses celles que lui attribue la légende. Il convient de compter parmi ces dernières celle des miroirs ardents, avec lesquels il aurait incendié la flotte romaine qui assiégeait Syracuse. Mais en dehors de la « cochlée », il est incontestablement le père de nombreuses machines de guerre qui ont assuré la défense de sa ville, d’une méthode pratique pour la détermination du poids spécifique des corps et d’une « sphère », grand planétaire d’un mécanisme extrêmement ingénieux, qui, lors de la prise de Syracuse, fut apportée comme butin de guerre à Rome où le virent encore Cicéron et peut-être Ovide. Sur ses inventions mécaniques circulent des anecdotes célèbres : enivré de la puissance que lui donnaient ses machines, capables de soulever ou de traîner avec un effort relativement réduit de grands poids, il aurait dit à son ami Hiéron : « Donne-moi un point d’appui et je te soulèverai la terre. » A propos de l’invention du poids spécifique (auquel il consacra également un important ouvrage, Des Corps Flottants, dont s’inspirèrent les créateurs de l’hydrostatique, entre autres Galilée) on raconte que le tyran, soupçonnant un orfèvre qui lui avait fabriqué une couronne d’or artistiquement travaillée, d’y avoir allié une certaine quantité d’argent, demanda à Archimède d’essayer de déterminer les métaux dont elle était composée sans la briser. Archimède réfléchit longuement à ce problème difficile; enfin un jour, alors qu’il était au bain, il remarqua l’allégement progressif de son propre poids à mesure qu’il plongeait dans l’eau et la solution lui apparut dans un éclair; se précipitant alors hors du bain, il courut à la maison nu comme il était en s’écriant : « Eurêka, Eurêka ! » Le récit de sa mort témoigne de la même force de concentration d’esprit et d’une grande profondeur de méditation. Tandis que les soldats de Marcellus pillaient Syracuse que le génie inventif d’Archimède n’avait pas réussi à sauver de la chute, le vieux mathématicien, oublieux de tout, méditait autour de quelque problème ardu de géométrie. Surpris par un soldat qui lui demanda son nom, il ne répondit pas, ou selon une autre version, lui répondit avec irritation de ne pas brouiller les lignes qu’il avait tracées sur le sable; pris de colère, le soudard le tua. Marcellus en rut très affecté et lui fit dresser un monument où était inscrite la figure du traité De la Sphère et du Cylindre. C’est cette figure qui, bien des années plus tard, permit à Cicéron de reconnaître la tombe ensevelie dans l’oubli. Mais, témoignage impérissable de son génie, restèrent ses œuvres : L’Arenaria, De la Sphère et du Cylindre, La Mesure du Cercle, Des Conoïdes et des sphéroïdes, La Quadrature de la Parabole, Des Spirales, Des Corps flottants, Sur l'Équilibre des surfaces planes, Sur les Balances, et de nombreuses autres, découvertes récemment. La première édition imprimée des œuvres d’Archimède parut à Bâle en 1544.

« Archimède. »

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