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ARCÉSILAS

Publié le 16/05/2020

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« ARCÉSILAS Venu à Athènes de sa province d'Asie, il connut sans doute Pyrrhon, mais il fut aussi l'élève d'un disciple d'Aristote.Il était poète et rhéteur, et très riche à ce qu'on dit.

Il devint le directeur de la Nouvelle Académie qu'il fonda, et,par là, renoua sans doute avec la tradition d'un Socrate déclarant ne rien savoir, comme aussi avec le Platon desdialogues socratiques qui laissait entendre où était la difficulté mais sans parvenir à la résoudre.Par ailleurs, il refuse le critère du sensible comme point de départ valable pour la science — tel que le pensaient lesépicuriens — comme aussi le critère de vérité des stoïciens, pour qui certaines représentations sont de saisie plus«ferme» («compréhensive» comme une main qui se ferme par rapport à une main étendue) que d'autres.Pour lui, tout cela est dogmatisme qui, d'ailleurs, ne parvient pas à rendre compte des illusions des sens, du rêve, dela folie ou de l'ivresse.

Pourtant la morale, l'action, exige un critère qui permette de lever l'incertitude dans laquellenous sommes.

Mais l'incertitude ne peut être levée complètement, c'est dire autrement qu'elle reste rédhibitoire.Tout ce qu'il est possible de faire, c'est de combattre l'assurance usurpée et des stoïciens et des épicuriens et dese rabattre sur le raisonnable, le plus probable.

Il semble bien, en ce cas, que la prudence est le critère le meilleurdont nous disposons pour juger et de nos devoirs et de notre possible accès au bonheur. Il dirigea l'Académie de 268 à sa mort.

Il prétendit renouer avec la tradition socratique et l'école devint la NouvelleAcadémie.

Comme Socrate, il n'écrivit point.

De Socrate et des grands Sophistes, il avait hérité une répugnanceprofonde pour le dogmatisme — si répandu en son temps — et son enseignement consistait en dialogues, endiscussions qui portaient, en premier lieu, sur la conception stoïcienne de la vérité.

Il est impossible d'établir uneséparation nette entre l'opinion et la vérité, car l'assentiment que, selon la théorie de la “ représentationcompréhensive ”, le sage apporte à l'évidence, fonde l'évidence elle-même, laquelle naît du travail de l'esprit.

Lesage suspendra donc son jugement (épochè) .

Mais la vie le sollicite, et si nulle vérité ne peut servir de critère pour l'action, cependant l'homme doit agir, non point arbitrairement mais en fonction de ce qui lui paraît raisonnable , et pouvoir se justifier de ses actes.. »

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