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Arabie saoudite 1997-1998

Publié le 12/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/0/450315.txt[12/09/2020 18:51:02] Arabie saoudite 1997-1998 Sans disposer de l'ensemble des attributs du pouvoir, depuis l'embolie c érébrale qui a écarté du pouvoir le roi Fahd, en 1995, le prince héritier Abdallah n'en a pas moins co nfirmé son autorité sur les diverses structures de l'État.

Certains ont voulu voir sa main dans l'évolu tion du Conseil consultatif, dont les membres sont passés de 60 à 90 (7 juillet 1997) et dont les pré rogatives ont été discrètement élargies.

Sous sa conduite, et en dépit de fortes pressions, le royaume a manif esté une volonté nouvelle d'indépendance à l'égard de Washington ; il a critiqué la po sition du Congrès considérant Jérusalem comme la " capitale unifiée d'Israël " (16 juin 1997) ; il a jus tifié son refus de participer à la Conférence économique pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (Doha, 16 au 18 novembre 1997) par la politique du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou concernant la quest ion palestinienne, mais a assisté au sommet de l'OCI (Organisation de la conférence islamique) à T éhéran (3 décembre 1997) ; dans le cadre du processus de paix au Proche-Orient, il n'a pas ménagé son soutien à la Syrie et au Liban ; il a écarté toute collaboration avec le FBI (Federal Bureau of Investi gation) dans l'enquête sur l'attentat contre des militaires américains à Al-Khobar (19 morts et des cen taines de blessés, 25 juin 1996), qu'il a déclarée achevée, le 30 mars 1998 ; il a rejeté la politique du " double endiguement " de l'Irak et de l'Iran prônée par Washington, au profit d'une " prise en charge de la sécurité du Golfe par ses riverains " ; le 14 février 1998, il a ouvert ses bases à l'armée de l'air américaine, mais en lui interdisant de les utiliser pour mener des attaques contre l'Irak ; il s'est aussi engagé dans une normalisation à rythme soutenu avec Téhéran, qui s'est traduite par un échange sans pr écédent de visites au plus haut niveau ; le 29 mars, il a accueilli un avion des lignes libyennes transportant de s pèlerins pour le pèlerinage à La Mecque, en violation de l'embargo...

Alors que les négociations entre Riyad et Sanaa sur l'ensemble des do ssiers yéméno-saoudiens en litige depuis février 1995 (délimitation de la frontière commune, con cession à l'Arabie d'un accès à la mer, retour des travailleurs yéménites dans le royaume...) semblaient avoir progressé, des échauffourées sur la frontière ont provoqué un regain de tension (17 novembre 1997) et entraîné, au grand dam de Sanaa, un nouvel arrêt prolongé des discussions.

Pour la quatrième année consécutive, l'économie a enregistré en 1997 une croissance positive (2,7 %) dans un contexte de relative stabilité des prix.

Le gouvernement a as signé au budget 1998 (47,5 milliards de dollars de recettes, 52,3 milliards de dollars de dépenses) les m êmes objectifs qu'en 1997: amélioration de la formation professionnelle et meilleure insertion d es Saoudiens sur le marché du travail ; développement des capacités des secteurs public et privé ; re nforcement du rôle du secteur privé dans l'économie nationale.

La chute brutale et persistante du prix des hyd rocarbures a cependant contraint Riyad, le 18 mai 1998, à adopter des mesures d'austérité et à geler les dépenses liées à la Défense.

Premier exportateur mondial de pétrole, le pays a par ailleurs usé de son influence au sein de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) pour obtenir des ré ductions de quotas, mais n'avait pu, au terme du premier semestre 1998, faire remonter les cours.. »

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